Par clement001
En réalité le problème des émissions de GES des voitures vient d'un tout autre problème, bien connu de tous qu'est l'étalement urbain. Avec plus de 80% d'urbains dans le monde occidental, les villes ont desormais des dimensions trop importantes pour mailler correctement tous les quartiers via des transports collectifs de surface ou souterrains. Cela aurait un coût prohibitif pour la société, imaginez le prix de lignes de tramway ou encore de bus à hydrogène sur des agglo étalées sur 50 à 100km ! Depuis 1 siècle et la démocratisation progressive de la voiture particuliere, tous les signaux vont dans le sens de l'utilisation d'un transport personnel et motorisé, le citoyen a été encouragé à en acheter pour promouvoir la modernité et l'industrie nationale ! Et aujourd'hui, les signaux envoyés au citoyen deviennent contradictoires. Car à côté des idées de liberté individuelle et de confort véhiculees depuis longtemps par l'industrie et même les États pour promouvoir leur industrie et ayant abouti à la création de banlieues pavillonnaires inaccessibles dans des temps raisonnables, rayonnent de nouvelles manières de penser totalement contradictoires mais plus dans l'air du temps. Alors plutôt que passer de millions de véhicules thermiques à des millions de véhicules électriques, tout en culpabilisant les citoyens, il faudrait penser sur le long terme à vivre dans des villes où il est possible de se passer de voitures, à ne pas concentrer sur la région parisienne la majeure partie de l'industrie et des services, ou encore à densifier les villes et réduire au maximum les zones pavillonnaires. On ne trouvera jamais de politiques allant dans ce sens car le politicard c'est du court terme, au jour le jour et surtout dans le sens du vent. Pourtant les incantations à limiter les émissions de GES ne vont pas suffire, il va falloir agir un jour.