Comparatif - Peugeot 308 VS BMW Série 1 : un choc surprise
La Peugeot 308 se renouvelle avec une troisième génération, plus aboutie et technologique que jamais. Le constructeur de Sochaux ne craint plus la confrontation avec les références allemandes du marché, comme BMW et sa Série 1 que l'on retrouve aujourd'hui pour un duel inattendu.
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Lancée l'an dernier, la nouvelle Peugeot 308 est la dernière héritière d'une lignée inaugurée il y a 90 ans, avec la toute première Peugeot 301 commercialisée en 1932. Mais le modèle le plus marquant de cette série "3" est sans conteste la Peugeot 308 de seconde génération, lancée en 2013 : un véritable succès commercial que l'on doit à sa stratégie de montée de gamme réussie. Désormais mature, la 308 se devait de maintenir le cap, et revient avec une troisième génération. Son look affiche aujourd'hui une personnalité affirmée, avec des lignes à la fois imposantes, que l'on retrouve par exemple sur son bouclier avant, ses flancs musclés et son capot rallongé, mais également subtiles, comme en témoignent ses optiques effilées : c'est par ailleurs la première Peugeot à arborer le tout nouveau logo de la marque.
De son côté, cette nouvelle génération de BMW Série 1, sortie en 2019, marque une véritable rupture avec les précédentes : exit l'architecture à propulsion qui faisait la particularité de cette petite bavaroise. Désormais, place à la rentabilité : elle adopte en effet la plateforme de la Série 2 Active Tourer, et devient une traction avant. Ce choix technique se reflète également dans son design : on verrait presque dans ses lignes celles d'un monospace compact, tant son capot est court, sa hauteur élevée et sa ceinture de caisse prononcée. Elle arbore ainsi un look plutôt passe-partout, malgré cette nouvelle face avant dotée d'imposants haricots, comme il est désormais de coutume chez BMW.
Aspects pratiques : deux univers radicalement différents
À l'intérieur, les deux rivales s'opposent par leur univers : dans la Peugeot 308, on rentre dans un habitacle soigné où la technologie est omni-présente. Peugeot étrenne ici la dernière mouture de son célèbre i-Cockpit, qui associe un combiné d'instrumentation numérique 3D de 10 pouces placé en position haute à un petit volant compact, complétés par un écran tactile de 10 pouces placé au centre de l'imposante planche de bord : juste en dessous, celui-ci est accompagné d'un second écran tactile proposant cinq raccourcis personnalisables. Les matériaux sont soignés, même si on pourra noter la présence de plastiques durs en parties basses.
Diamétralement opposée, la BMW Série 1 présente un intérieur des plus classiques, qui offre une présentation austère mais des matériaux plus soignés. La technologie est bien présente, avec un écran tactile flottant au centre de la planche de bord, ainsi qu'un combiné d'instrumentation embarquant un écran numérique, mais l'ensemble ne dépaysera pas les fans de la firme bavaroise. Les réfractaires au tout-tactile apprécieront d'autant plus les commandes de climatisation physiques de la Série 1, alors que la 308 est allée beaucoup plus loin dans la dématérialisation... Question de goûts et d'habitude. On appréciera en revanche la présence d'un vrai levier de commande de boîte automatique sur la BMW, plus facile à manipuler que le tout petit bouton poussoir de la Peugeot. La française se rattrape toutefois avec son petit volant, bien plus agréable à prendre en mains que celui de sa rivale allemande.
Dans les deux modèles, l'habitabilité est correcte et spacieuse pour le segment, notamment aux places arrière qui permettent d'accueillir confortablement deux adultes. Léger avantage à la Peugeot 308, qui dispose d'une banquette arrière plus confortable et des sièges avant labellisés AGR (un organisme allemand pour la santé du dos) offrant un excellent maintien, alors que la BMW Série 1 pêche par des assises plus rudes, et surtout une place centrale plus étriquée à l'arrière, avec la présence d'un tunnel central proéminent.
Côté coffre, la Série 1 offre un volume de 380 litres lorsque la banquette est en place, et une fois celle-ci rabattue, ce volume passe à 1.200 litres. Sur la 308, le coffre est plus généreux avec une capacité de 412 litres, passant à 1.323 litres une fois la banquette rabattue. La BMW se rattrape avec quelques petits équipements qui ne sont pas proposés sur la Peugeot, comme la prise 12 V dans le coffre ou encore le hayon motorisé (disponible en option à 510 €).
Pratique | Peugeot 308 PureTech 130 ch EAT8 - GT | BMW 118i 136 ch DKG7 - M Sport |
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Qualité de la finition | ||
Rangements | ||
Modularité | ||
Coffre (volume, seuil, facilité de chargement) | ||
Longueur maxi de chargement | ||
Places AR : longueur aux jambes | ||
Places AR : largeur aux coudes | ||
Places AR : garde au toit | ||
Plancher plat | ||
Note : | 13,6 /20 | 13,1 /20 |
Équipement : une bonne dose de technologies
Notre Peugeot 308 à l'essai repose sur une finition haut de gamme "GT", qui offre de nombreux équipements de série, dont notamment de nombreuses technologies et des systèmes d'aide à la conduite comme le freinage d'urgence automatique, l'aide au stationnement avant et arrière, la caméra de recul, les phares Matrix LED, le régulateur-limiteur de vitesse adaptatif, ou encore la surveillance des angles morts. Bien sûr, la climatisation automatique bi-zone, l'accès et démarrage sans clé, ou encore le chargeur à induction pour smartphone sont de série, de même que le système multimédia à écran tactile de 10 pouces et le combiné numérique 3D de 10 pouces.
Notre modèle de Série 1 est une finition "M Sport" plutôt huppée, qui offre de nombreux équipements de série comme le Park Assist, les projecteurs Full LED, le régulateur de vitesse, le système multimédia BMW Live Cockpit Navigation Pro, la climatisation automatique ou encore l'aide au stationnement avant et arrière. Mais pour obtenir certains équipements de série dans la 308, il vous faudra mettre la main à la poche et cocher de nombreuses options proposées au catalogue, comme le volant chauffant (210 €), la climatisation automatique bi-zone (560 €), l'accès et démarrage mains libres (560 €), les phares Advanced Full LED (610 €), le chargeur à induction (460 €) ou encore le régulateur de vitesse actif (460 €). Très vite, l'addition devient assez salée !
Rapport prix/équipements | Peugeot 308 PureTech 130 ch EAT8 - GT | BMW 118i 136 ch DKG7 - M Sport |
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Aides à la conduite | ||
Conduite (liaisons au sol) | ||
Confort | ||
Multimédia | ||
Style intérieur | ||
Style extérieur | ||
Note : | 16,3 /20 | 14,3 /20 |
Budget : un meilleur rapport équipements/prix pour la 308
Pour la motorisation "118i" de 136 chevaux avec boîte DKG7, la BMW Série 1 est proposée avec cinq niveaux de finition : Série 1 (32.350 €), Business Design (35.260 €), Edition Sport (35.940 €), M Sport (38.250 €) et M Sport Pro (43.000 €). Sans surprise, la Peugeot 308 dotée du moteur PureTech de 130 chevaux avec boîte EAT8 se veut plus accessible, avec cinq niveaux de finition au tarif plus doux : Active Pack (29.220 €), Allure (31.220 €), Allure Pack (32.020 €), GT (34.020 €) et GT Pack (35.620 €).
Enfin, avec des émissions de 128 g et 138 g de CO2/km, comptez respectivement un malus de 50 € pour la Peugeot 308, et 260 € pour la BMW Série 1. Malgré un positionnement tarifaire plus onéreux, la Série 1 dispose en outre d'une cote attendue plus élevée que la 308, qui se rattrape avec une meilleure fiabilité et un coût des réparations qui devrait être inférieur à sa rivale allemande.
Budget | Peugeot 308 PureTech 130 ch EAT8 - GT | BMW 118i 136 ch DKG7 - M Sport |
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Coût d'achat | ||
Bonus/malus | ||
Consommation : données constructeur | ||
Consommation : relevés Caradisiac | ||
Courroie de distribution/chaîne | ||
Cote attendue | ||
Durée de la garantie | ||
Fiabilité attendue/coût de réparations | ||
Note : | 12 /20 | 12,5 /20 |
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