2. Sur la route : prime au dynamisme
Sur le papier, les deux motorisations de nos modèles d'essai offrent des caractéristiques plutôt similaires : d'un côté, le 1,2 litre PureTech de la 308 est un trois cylindres turbocompressé offrant 130 chevaux et 230 Nm de couple, tandis que le 1,5 litre essence de la Série 1 118i est également un trois cylindres turbo, développant 136 chevaux et 220 Nm de couple. Sur le papier, la motorisation de la Série 1 délivre son couple un peu plus tôt (1.500 tr/min contre 1.750 tr/min pour la 308), avec une puissance maximale à 4.500 tr/min (contre 5.500 tr/min pour la 308). C'est seulement une fois au volant que l'on découvre deux modèles au comportement radicalement différent.
La nouvelle Série 1 a pour dure mission de remplacer le précédent opus à propulsion, réputé pour son dynamisme. Même si elle n'est pas un foudre de guerre, cette version 118i offre suffisamment de puissance et de souplesse pour affronter toutes les situations de conduite du quotidien, avec une boîte douce et réactive lorsqu'il le faut. Dès les premiers tours de roue, le passage à la traction se ressent : le comportement demeure sérieux et prévenant à allure normale, avec un train avant qui se place assez facilement grâce à sa direction consistante, mais qui souffre toutefois d'un manque de remontée d'informations. Mais c'est dès que le rythme s'accélère que l'ensemble devient pataud et plus aussi plaisant à mener, avec une tendance au sous-virage : BMW a pourtant doté sa nouvelle compacte d'un différentiel électronique "ARB" qui vise à améliorer la motricité, et des suspensions DirectDrive (de série sur notre finition "M Sport" à l'essai) qui lui offrent une meilleure tenue de route dans les courbes. En pratique, celles-ci sont plus fermes et dégradent donc le confort à bord.
De son côté, Peugeot n'a aucun mal à tirer du dynamisme d'une traction avant : un savoir-faire ancestral que l'on retrouve au volant de cette nouvelle 308, qui se révèle plus confortable et donc moins incisive que la précédente génération. Un embourgeoisement qui ne nuit toutefois pas à son agilité : les virages s'enchaînent avec aisance et précision, grâce à une direction consistante et informative, et son volant compact qui permet de placer parfaitement la voiture sur la trajectoire désirée. Côté motorisation, le PureTech de 130 chevaux est volontaire, et la boîte EAT8 est souple et agréable à l'utilisation : les accélérations et les reprises sont de bon niveau, avec un 0 à 100 km/h avalé en 9,7 secondes, mais restent légèrement en retrait par rapport à une 118i plus vive, qui effectue cet exercice en 8,8 secondes.
Sur autoroute, les deux modèles offrent des prestations très correctes, avec une insonorisation de bon niveau qui permet d'apprécier le silence à bord. Concernant la consommation : léger avantage pour la 308, qui affiche une moyenne de 7,4 litres aux 100 km lors de notre essai, face à la Série 1 qui s'en sort avec 7,7 litres aux 100 km relevés en moyenne.
Sur la route | Peugeot 308 PureTech 130 ch EAT8 - GT | BMW 118i 136 ch DKG7 - M Sport |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,8 /20 | 15,1 /20 |
Sécurité | Peugeot 308 PureTech 130 ch EAT8 - GT | BMW 118i 136 ch DKG7 - M Sport |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14 /20 |
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