Contrôle de la voiture connectée : la Sécurité routière rassure
On vous en avait parlé de ce projet de loi sur la justice du XXIe siècle autorisant les gendarmes et les policiers de fouiller dans les données numériques des véhicules via le port de communication. Avec cette possibilité : les données physiques et informatiques de votre voiture pourront être recueillies sur la seule motivation de la recherche ou de la constatation d'une infraction au Code de la route. L’invention de l’infraction perpétuelle ?
C’est vrai quoi, vitesse, direction, freinage, et autres variables, tout se trouve enregistré dans le boîtier de votre voiture. Alors pourquoi ne pas aller se servir pour constater les infractions avouées par les données enregistrées ? Un accident, et hop, on passe au contrôle et à la trappe. Une perspective qui a ému, au point de forcer la Sécurité routière à sortir du bois. Pour rassurer alors que l’on criait déjà au loup.
Dans un communiqué, elle a donc juré que le projet d’autoriser les forces de l’ordre à accéder aux données du véhicule visait uniquement à vérifier que "celui-ci est bien autorisé à circuler". Plus précisément : « ce nouveau texte vise à faciliter le travail des forces de l'ordre dans le contrôle du numéro de série d'un véhicule afin de vérifier que celui-ci est bien autorisé à circuler ». Dixit la voix officielle qui poursuit : « en se connectant sur la prise OBD du véhicule, les forces de l’ordre pourront vérifier si le véhicule circulant est bien celui qui a été autorisé et mentionné sur le certificat d'immatriculation. Et ce afin d'éviter qu'un véhicule circule en lieu et place d'un autre véhicule. »
Pas question donc que les forces de l’ordre ne se servent de l’opportunité pour espionner et verbaliser en temps réel le comportement de l'ensemble des conducteurs grâce aux systèmes électroniques embarqués des véhicules. Même si c'est techniquement possible…
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