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Cupra Leon restylée (2024) : émancipée autant qu'améliorée (présentation vidéo)

Dans Nouveautés / Restyling

Manuel Cailliot

La Cupra Leon était une émanation directe de la Seat éponyme, simplement "Cupra-isée". Mais avec ce restylage de mi-carrière, elle s'émancipe côté look, et s'améliore sur de nombreux points côté technique et équipement. Voyons voir tout cela.

Cupra Leon restylée (2024) : émancipée autant qu'améliorée (présentation vidéo)

Devenue une marque à part entière en 2018, Cupra, auparavant la "griffe" sportive de Seat, a commencé par commercialiser des modèles de la marque mère (Leon, Ateca), en leur greffant des attributs sportifs et les moteurs les plus puissants. Mais depuis, Cupra a aussi sorti des modèles entièrement spécifiques, comme le Formentor, la Born ou plus récemment, le Tavascan.

Cupra Leon restylée (2024) : émancipée autant qu'améliorée (présentation vidéo)

Cupra Leon restylée (2024) : émancipée autant qu'améliorée (présentation vidéo)

 

Reste que la Leon 4 siglée Cupra, sortie fin 2020, n'était qu'un rebadgeage de la Seat du même nom. Le but de ce restylage a donc clairement été, pour les équipes de design de Cupra, de l'émanciper de sa sœur jumelle, et de lui donner un caractère propre. Elle en profite aussi pour améliorer ses moteurs, et proposer une version de pointe de 333 ch, disponible uniquement sur le break Sportstourer, qui bénéficie évidemment des mêmes évolutions esthétiques que la berline 5 portes.

La Cupra Leon avant restylage : une Seat rebadgée.
La Cupra Leon avant restylage : une Seat rebadgée.
Après ce restylage, le style se différencie nettement.
Après ce restylage, le style se différencie nettement.

Et elles ne sont pas anecdotiques, ces modifications. Le but poursuivi étant de donner une personnalité bien différenciée à la Cupra Leon, par rapport à la Seat Leon, les changements sont profonds, et très visibles. Surtout sur la face avant toutefois. Est-ce qu'ils rendent la Leon plus ou moins sportive d'aspect ? C'est à vous de trancher.

 

Un look émancipé du look Seat

Ainsi, exit la calandre ajourée hexagonale, et bienvenu à une sorte de "shark nose" (nez de requin), qui surplombe directement un bouclier très ajouré. Celui-ci intègre en partie basse des sortes d'ailerons (on reste dans le domaine du squale) qui remontent de part et d'autre de la plaque d'immatriculation.

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La face avant évolue grandement, avec la disparition de la calandre "Seat" et l'apparition d'un "shark nose", d'une signature lumineuse en triangles, et d'un bouclier très ajouré.
La face avant évolue grandement, avec la disparition de la calandre "Seat" et l'apparition d'un "shark nose", d'une signature lumineuse en triangles, et d'un bouclier très ajouré.
Moins de changements à l'arrière (ici le break), mais le logo devient lumineux et s'intègre au bandeau lui aussi éclairé. La signature lumineuse adopte là aussi les triangles.
Moins de changements à l'arrière (ici le break), mais le logo devient lumineux et s'intègre au bandeau lui aussi éclairé. La signature lumineuse adopte là aussi les triangles.

Le logo de la marque n'est plus inclus dans feue la calandre, il migre devant le capot. Et les optiques sont complètement revues. Non pas dans leur forme mais dans leur dessin interne, qui adopte une toute nouvelle signature lumineuse, à base de triangles, qui s'inscrivent eux-mêmes dans un triangle (rappel de la forme du logo Cupra). Une petite animation de ces feux se donne en spectacle à l'ouverture de l'auto.

Le profil, lui, n'évolue pas. Il affiche juste de nouvelles jantes, et permet de constater que la longueur importante de la Leon n'a pas évolué d'un cm, avec 4,40 m d'un pare-chocs à l'autre pour la berline et 4,66 m pour le break Sportstourer..

Cupra Leon restylée (2024) : émancipée autant qu'améliorée (présentation vidéo)
Cupra Leon restylée (2024) : émancipée autant qu'améliorée (présentation vidéo)

Les signatures lumineuses sont revues, aussi bien à l'arrière qu'à l'avant.

À l'arrière, plus de logo séparé, qui bascule pour ouvrir le coffre. Il s'intègre désormais à un grand bandeau lumineux, et s'éclaire lui-même lorsque l'on allume les feux, cédant en cela à une mode qui ne semble pas près de s'arrêter. La signature lumineuse adopte ici aussi les triangles, faisant écho aux optiques avant.

 

Un habitacle à peine modifié

La planche de bord évolue peu dans le dessin. La console centrale un peu... L'écran passe à 12,9 pouces en série pour toutes les versions, le système multimédia est amélioré, et la qualité de fabrication et des matériaux est de bon niveau.
La planche de bord évolue peu dans le dessin. La console centrale un peu... L'écran passe à 12,9 pouces en série pour toutes les versions, le système multimédia est amélioré, et la qualité de fabrication et des matériaux est de bon niveau.

Dans l'habitacle, pas d'évolution du dessin global, si ce n'est au niveau de la console centrale, revue. Et le passager trouvera en face de lui un nouveau bandeau à effet 3D texturé, qui reste en joli plastique.

L'écran multimédia passe aussi à 12,9 pouces de série sur toutes les versions, au lieu de 12 pouces. Il intègre la dernière version du système multimédia du groupe VW, revu à la sauce Cupra, avec par exemple la possibilité de créer trois raccourcis vers ses fonctions favorites. On trouve aussi un chargeur à induction (de série) plus puissant, soit 15 Watts, et ventilé pour ne pas que son téléphone chauffe lorsqu'il charge, c'est assez intelligent. Et en haut de gamme, la sono est assurée désormais par Sennheiser, avec pas moins de 425 W et 12 haut-parleurs. Une marque rarement vue dans le domaine automobile, mais réputée pour sa qualité dans le domaine de la haute-fidélité.

Les sièges Sabelt de la version haute VZ sont jolis et maintiennent bien. Ils s'accompagnent dans l'habitacle de chrome foncé pour les touches décoratives.
Les sièges Sabelt de la version haute VZ sont jolis et maintiennent bien. Ils s'accompagnent dans l'habitacle de chrome foncé pour les touches décoratives.
Pas de modification du gabarit. La longueur reste à 4,40 m (c'est grand pour une compacte) et la place pour les passagers est franchement correcte.
Pas de modification du gabarit. La longueur reste à 4,40 m (c'est grand pour une compacte) et la place pour les passagers est franchement correcte.

Cupra met également l'accent sur l'utilisation accrue de matériaux recyclés et biosourcés. C'est le cas particulièrement au niveau des sièges : la version VZ dispose de très beaux sièges Sabelt en tissu/alcantara, baptisés CUPBucket, et ce dernier est à 73 % recyclé. Lorsque ces sièges sont sélectionnés, tous les éléments décoratifs cuivrés passent au chrome foncé.

La qualité des matériaux est franchement bonne, avec des plastiques moussés et bien assemblés. Seul le bas de console sera comme d'habitude couvert d'éléments moins "nobles".

Les volumes de coffre ne bougent pas : 380 litres pour la berline (moyen), et 620 litres pour le Sportstourer (excellent). En version hybride rechargeable, c'est 270 et 470 litres seulement.
Les volumes de coffre ne bougent pas : 380 litres pour la berline (moyen), et 620 litres pour le Sportstourer (excellent). En version hybride rechargeable, c'est 270 et 470 litres seulement.

L'habitabilité arrière n'évolue pas, sans surprise. Elle est bonne pour deux adultes, que ce soit dans la berline ou le break. Et les volumes de coffre sont identiques, soit 380 litres pour la berline, et 620 litres pour le break avec les motorisations thermiques (pour les hybrides rechargeables, c'est respectivement 270 et 470 litres). Détail, le bouton d'ouverture du coffre se situe désormais tout à droite du hayon, proche des feux, j'avoue avoir cherché un peu (voire beaucoup) plus longtemps que les 5 secondes normalement nécessaires pour le trouver...

 

Des évolutions techniques profondes

Il n'y a pas que stylistiquement que la Cupra Leon évolue. Les changements sont aussi assez importants côté technique. Sous le capot, si on retrouve les 1.5 e-TSI 150 ch (DSG uniquement) et 2.0 TDI 150 ch (DSG uniquement aussi), le premier passe à la version "Evo2" et adopte sa micro-hybridation 48 volts, qui fait baisser un peu plus la consommation et les émissions (non communiquées à date). Le système 48V permet un mode "roue libre" à la décélération et de démarrer le moteur grâce à l'alterno-démarreur.

La gamme de moteur évolue assez sensiblement. Le 1.5 TSI passe en Evo2 et à la microhybridation 48V. Les hybrides rechargeables 245 ch passent à 272 ch, et la batterie passe de 12,8 à 19,7 kWh. Le plus puissant des 2.0 TSI passe lui à 333 ch sur le break.
La gamme de moteur évolue assez sensiblement. Le 1.5 TSI passe en Evo2 et à la microhybridation 48V. Les hybrides rechargeables 245 ch passent à 272 ch, et la batterie passe de 12,8 à 19,7 kWh. Le plus puissant des 2.0 TSI passe lui à 333 ch sur le break.

De leur côté, les deux versions hybrides rechargeables (e-Hybrid) sont très différentes d'avant restylage. Elles passent pour commencer du 1.4 TSI au 1.5 TSI, plus moderne. Côté puissances, on a toujours d'un côté 204 ch, mais de l'autre 272 ch, au lieu de 245 ch précédemment. Mieux, la capacité de la batterie de traction passe de 12,8 kWh à 19,7 kWh, ce qui permet désormais d'afficher une autonomie en 100 % électrique de plus de 100 km (chiffre non encore homologué), au lieu de 52 km précédemment. Encore mieux, la puissance de recharge en courant alternatif passe de 3,6 kW à 11 kW en série, et surtout, on peut désormais charger sur les bornes rapides haute puissance, jusqu'à 50 kW ! Les temps de recharge n'ont par contre pas été dévoilés, eux aussi sont en cours d'homologation.

Les puissances de recharge sont de 11 kW en AC (courant alternatif) contre 3,6 kW précédemment. Et la charge rapide est désormais possible, à 50 kW.
Les puissances de recharge sont de 11 kW en AC (courant alternatif) contre 3,6 kW précédemment. Et la charge rapide est désormais possible, à 50 kW.

Enfin, on termine avec le "gros cœur", celui qui fait la raison d'être initiale de ces modèles Cupra, le 2.0 TSI, un des 4 cylindres les plus sportif du marché. Dans la berline, il est toujours présent dans sa version 300 ch, comme précédemment, boîte DSG 7 rapports et traction, dotée d'un blocage de différentiel.

Mais sur le break, ce 2.0 apparaît dans une nouvelle version 333 ch (en fait le bloc utilisé par la Golf 8 R par exemple), et disponible uniquement en transmission intégrale 4Drive, qui dispose d'un système de vectorisation du couple. Logé sur le train arrière, il permet grâce à deux embrayages électro-hydraulique, de passer toute la puissance et le couple sur la roue droite ou gauche. Cela fait 23 ch de plus que l'ancienne version 310 ch accouplée au 4Drive.

Le break Sportstourer sera le seul à pouvoir disposer de la version la plus puissante du 2.0 TSI, et ses 333 ch, transmission intégrale obligatoire, et mode Drift...
Le break Sportstourer sera le seul à pouvoir disposer de la version la plus puissante du 2.0 TSI, et ses 333 ch, transmission intégrale obligatoire, et mode Drift...

Ce bloc ultime permet aussi d'accéder à l'option "freins majorés" de marque Akebono, avec disques de 375 mm et étriers 6 pistons. Et enfin, le système de contrôle de trajectoire ESC propose désormais un mode "drift", comme déjà vu sur la Ford Focus RS, la Golf R, l'Audi RS3, les Mercedes AMG 4Matic, ou les Tesla en version Performance.

 

Les tarifs n'ont pas encore été communiqués par Cupra, mais on nous a fait comprendre, sans le dire, qu'il pourrait y avoir de bonnes surprises. Il est vrai que les prix des autos, après avoir atteint un pic durant la crise des semi-conducteurs et des pénuries de pièces, ont tendance ces derniers temps à baisser légèrement. Et même si cette bonne surprise n'était que des prix stables, ce serait déjà bon à prendre. On rappelle que les prix actuels oscillent entre 41 500 € et 53 700 € pour la berline et 43 200 € et 54 800 € pour le Sportstourer. Ce sera dans tous les cas moins cher que les Golf équivalentes, sachant par exemple qu'une Golf R, c'est minimum 64 000 € !

Sachez que les commandes seront ouvertes en juin 2024 pour des premières livraisons à la fin du 3e trimestre.

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