Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

De Spa à Marseille en Lamborghini Aventador Ultimae : l'expérience sensorielle et sociale

Qu’apprend-on en parcourant 1500 kilomètres à bord de l’incarnation absolue des voitures de rêve entre la Belgique et le Sud de la France ? Au-delà de l’expérience de conduite extatique, l’étonnante popularité de la Lamborghini tout au long de notre périple nous ferait presque croire que ces autos apportent du bonheur à tout le monde. Même chez nous et à notre époque !

De Spa à Marseille en Lamborghini Aventador Ultimae : l'expérience sensorielle et sociale

Mars 2011, salon de Genève. Alors que Hyundai dévoilait son étrange Veloster, que Saab présentait sa dernière 9-5 break  ou que Mercedes montrait sa Classe C restylée, Lamborghini foudroyait tout le monde en révélant la remplaçante de sa Murcielago. En ce temps-là, l’audace et la sophistication de l’Aventador coupaient le souffle : non seulement son design osait s’éloigner franchement des codes des précédents modèles sans renier une once de l’ADN de la marque, mais sa fiche technique donnait aussi un gros coup de vieux à la concurrence. Avec son V12 atmosphérique de 700 chevaux, un châssis carbone à la pointe du progrès et une transmission intégrale améliorée, la nouvelle grande Lamborghini repositionnait la marque au sommet de la catégorie face aux vieillissantes Ferrari 599 GTB et autres Aston Martin DBS.

Nos images de la Lamborghini Aventador LP700-4 au salon de Genève 2011.
Nos images de la Lamborghini Aventador LP700-4 au salon de Genève 2011.
Quel choc, à l'époque, de découvrir cette sportive au design époustouflant au salon helvétique...
Quel choc, à l'époque, de découvrir cette sportive au design époustouflant au salon helvétique...

Les performances annoncées (0 à 100 km/h en 2,9 secondes, plus de 350 km/h en pointe) se situaient même au niveau des légendaires Ferrari Enzo et autres Porsche Carrera GT de la précédente décennie. Des plus grands footballeurs jusqu’à Batman au cinéma en passant par les milliardaires saoudiens désireux de renouveler leurs parcs de véhicules à exposer le long de la Croisette l’été, tout le monde se mettait à rêver d’Aventador et les commandes affluaient tout de suite.

Notre premier contact avec l'Aventador, en octobre 2011 en Italie.
Notre premier contact avec l'Aventador, en octobre 2011 en Italie.
A l'époque, les performances de l'Aventador étaient vraiment impressionnantes.
A l'époque, les performances de l'Aventador étaient vraiment impressionnantes.

Plus encore que la Murcielago avant elle, l’Aventador effaçait le mythe des Lamborghini impossibles à conduire. Certes, sa largeur excessive (2,26 mètres) demeurait problématique en ville et personne n’aurait envie de devoir manoeuvrer à son volant dans un parking souterrain de Paris. Elle souffrait aussi de l’absence de boîte à double embrayage avec une transmission manuelle automatisée qui, même en 2011, décevait déjà par sa lenteur dans certaines situations de conduite et sa brutalité quel que soit le mode choisi. Mais lors de notre premier essai de la bête en Italie il y a déjà douze ans, la violence des performances et les sensations procurées par l’Aventador confirmaient son statut de nouvelle reine des super-sportives.

Aujourd'hui, l'Aventador est battue en performance par les meilleures Ferrari V12...
Aujourd'hui, l'Aventador est battue en performance par les meilleures Ferrari V12...
Et les récentes super-sportives turbo aux performances monstrueuses comme la McLaren 720S.
Et les récentes super-sportives turbo aux performances monstrueuses comme la McLaren 720S.

Depuis ce temps, la physionomie du marché des autos d’exception a bien changé. Dès l’année suivant le lancement de l’Aventador, Ferrari a aussi frappé très fort avec une F12 à la fois plus puissante et plus sophistiquée. Les moteurs bi-turbo de chez McLaren puis Ferrari ou Porsche ont vite dépassé les performances de la Lamborghini, y compris sur le plan de l’efficacité sur circuit. Mais l’Aventador a continué d’occuper une place spéciale sur le marché des voitures de rêve. Incontournable devant tous les palaces européens ou américains auprès d’une clientèle davantage passionnée par son design que sa mécanique, quitte à lui tailler une image parfois péjorative auprès des puristes les plus élitistes, l’Aventador a elle aussi évolué par petites touches au fil des ans.

L'Aventador SV de 2015.
L'Aventador SV de 2015.
L'Aventador S de 2017.
L'Aventador S de 2017.
L'Aventador SVJ de 2018.
L'Aventador SVJ de 2018.

D’abord déclinée en version Roadster dès 2012, elle s’est radicalisée dans sa variante SV en 2015 (750 chevaux et châssis allégé) avant de s’améliorer en 2017 avec l’Aventador S (740 chevaux et roues arrière directrices inédites). Avec la SVJ extrême de 2018 (770 chevaux, châssis optimisé au maximum pour le circuit), elle prouvait même que sa vieille carcasse pouvait faire des miracles en piste grâce à une préparation sérieuse en détenant un temps le record chronométrique absolu de la Nordschleife. L’Aventador a également servi de base à de nombreuses versions spéciales en série ultra-limitée imaginées par le patron Stephan Winkelmann pour faire le plein de cash : les Aventador J, Veneno, Centenario, SC18, SC20, Sian FKP37, Countach LPI800, Invencible et autres Autentica coûtaient parfois jusqu’à dix fois le prix d’une Aventador normale, pour des performances marginalement meilleures.

L'Aventador J.
L'Aventador J.
La Veneno.
La Veneno.
La Centenario.
La Centenario.

La SC18.
La SC18.
La Sian FKP37.
La Sian FKP37.
L'Invencible.
L'Invencible.

La carrière de cette Aventador s’est terminée l’année dernière avec l’Ultimae, une sorte d’Aventador S poussée à 780 chevaux dont le tout dernier exemplaire est sorti de l’usine de Sant’Agata en septembre 2022, après 11 484 autres Aventador produites depuis 2011. Une Ultimae similaire à l’exemplaire qui nous attendait sur le circuit de Spa-Francorchamps en Belgique, avec comme mission de la descendre jusqu’à Cannes en passant par Marseille. Arrivée programmée à Marseille à 03h20 du matin après 8h22 de route au volant d’une machine réputée exténuante à conduire sur de longs trajets. Mais qui penserait à ses huit heures de sommeil en de pareilles circonstances ?

Une Aventador Ultimae Roadster et un peu moins de 1000 kilomètres à parcourir d'une traite...
Une Aventador Ultimae Roadster et un peu moins de 1000 kilomètres à parcourir d'une traite...

Photos (18)

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/