Véhicule diesel pour les entreprises : plus aucun avantage d'ici trois ans
La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal tire à nouveau sur le moteur thermique, plus précisément sur le diesel. Cette fois-ci, ce dernier ne fait pas l'objet d'une interdiction dans une agglomération mais plutôt d'une prochaine suppression de ses avantages pour les flottes d'entreprises, qui le choisissent à plus de 90 %. Ségolène Royal veut la fin de l'avantage fiscal du diesel en entreprise d'ici trois ans.
Plébiscité par le gouvernement et le groupe Peugeot Citroën à la fin des années 80, le diesel est aujourd'hui un ennemi commun pour nos politiciens qui ne savent plus à quel sein se vouer pour lui ôter les moindres avantages dont il dispose. A la pompe, déjà, des efforts ont été faits pour rééquilibrer un peu gazole et sans plomb, et du côté de la capitale, c'est carrément une interdiction pure et simple qui est visée pour ce type de motorisation.
Les flottes d'entreprises, qui choisissent à plus de 90 % le moteur diesel pour les salariés, pourraient devoir changer de stratégie dans un avenir proche puisque la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, annonce que dans la prochaine loi des Finances figurera un chapitre particulier qui décrira comment sera supprimé l'avantage fiscal du diesel en entreprise d'ici trois ans, afin de favoriser la montée en puissance de l'essence et de tout autre type de motorisation.
"Il y aura une décision très forte dans la prochaine loi de finances concernant le diesel. Nous allons neutraliser l'avantage actuellement donné au diesel pour les achats de véhicules professionnels. Nous allons résorber cet écart sur 3 ans. Aujourd'hui, les entreprises ont encore intérêt à acheter des véhicules diesel parce qu'elles bénéficient d'un allègement de TVA, ce qui n'est plus justifiable", a commenté la ministre. Elle souhaite par ailleurs que les sociétés se tournent un peu plus vers l'électrique.
Le problème de cette façon de faire est qu'elle ne tient pas compte des vrais rejets des moteurs essence modernes, qui ont déjà montré des surprises. Injection (parfois double, comme chez Volkswagen) directe et suralimentation à gogo ne font pas forcément bon ménage et augmentent, également sur les essence, les rejets qui posent tant de problèmes au gouvernement vis-à-vis du diesel.
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