Dieselgate Volkswagen : en procès, il explique que la direction du groupe lui avait demandé de mentir
L'un des dirigeants de Volkswagen aux Etats-Unis avait été arrêté quelques mois après la sortie de l'affaire du dieselgate, dans l'attente d'un procès qui pourrait lui coûter quelques années de prison. Lors d'une récente audience, Olivier Schmidt a carrément reconnu que la direction de l'époque lui avait demandé de mentir.
L'histoire racontée par Olivier Schmidt, l'ancien responsable des départements environnement et ingénierie chez Volkswagen USA, est assez extraordinaire dans le monde automobile. L'homme, qui avait été arrêté en début d'année par les autorités américaines, arrive cette semaine au bout de son périple judiciaire américain, mais il ne s'est pas retenu d'expliquer l'envers du décor en ce qui concerne la stratégie du groupe allemand à cette époque.
Selon lui, les hauts placés du groupe Volkswagen lui avaient envoyé un "script, ou encore des points de discussion" qui étaient approuvés par la direction de l'époque du groupe Volkswagen. "Avec un certain regret, j'avais accepté de suivre ces consignes. En y repensant, je n'aurais jamais dû accepter de rencontre le Dr Ayala (un membre du conseil de surveillance de la qualité de l'air en Californie) ce jour là. Ou, mieux encore, je n'aurais jamais dû aller à cette rencontre et ignorer les instructions qui m'avaient été transmises", l'Allemand confirmant bien au passage qu'il "y avait un logiciel de contournement présent dans les moteurs diesels et que le groupe Volkswagen avait triché depuis une décennie".
Olivier Schmidt encours sept ans de prison aux Etats-Unis, mais un arrangement pourrait être validé jeudi puisque l'intéressé a déjà plaidé coupable.
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