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Électriques : pas de bonus pour les voitures haut de gamme, êtes-vous d'accord ?

À partir du 1er janvier, les modèles électriques de plus de 40 000 € ne bénéficieront plus d'une aide à l'achat. Quelles autos sont concernées ? Est-ce une mesure pour favoriser Renault avec sa Zoé ? Une nouvelle inégalité ?

Électriques : pas de bonus pour les voitures haut de gamme, êtes-vous d'accord ?

Quelles sont les futures règles ?

Précision importante pour commencer : elles ne sont pas encore officielles. Les conditions du bonus sont fixées par décret et l'État attend généralement les derniers jours de décembre pour le publier. Mais les informations évoquées ici sont bien plus que des bruits de couloir puisqu'elles proviennent de différentes déclarations de membres du gouvernement.

Conscient que le marché de l'électrique en est encore au stade des balbutiements, le gouvernement continuera à accorder une aide très généreuse à l'achat, même si le coup de pouce baisse légèrement. À partir du 1er janvier, il sera de 6 000 € au lieu de 6 300 € actuellement. La grande nouveauté du barème 2017 sera la mise en place d'une condition tarifaire. Les voitures qui coûtent plus de 40 000 € ne seront plus aidées par l'État.

Quels modèles sont impactés en France ?

Le catalogue de véhicules électriques est encore assez mince dans l'Hexagone. Une vague de lancements est attendue à partir de 2018, avec une foule de premium : Audi, Jaguar, Mercedes ou encore Porsche vont s'attaquer à Tesla. Mais pour 2017, la nouvelle règle va surtout impacter l'américain, dont la Model S débute à 70 800 € et le Model X à 90 600 €.

Du côté de Mercedes, la très rare Classe B électrique (41 100 €) est aussi touchée. Enfin, chez BMW, l'i3 est concernée. Mais c'est une variante bien précise de la bavaroise qui ne sera plus "bonussée" : la nouvelle version 94 Ah (récemment essayée par Caradisiac), dont la batterie a une meilleure capacité, couplée au prolongateur d'autonomie. Affichée 41 190 €, elle sera donc exclue du système du bonus. Or, selon la marque, la variante à prolongateur d'autonomie représente en France ¾ des ventes.

Est-ce du protectionnisme ?

Pour certains, cette mesure a été perçue comme favorable à Renault, largement leader du marché de l'électrique en France avec la Zoé, fabriquée dans l'Hexagone à Flins. Le changement des règles tombe d'ailleurs où moment où le Losange frappe un grand coup avec une nouvelle Zoé dont l'autonomie est doublée (soit jusqu'à 300 km en conditions réelles d'utilisation) pour une augmentation de tarif modérée.

Le gouvernement favorise-t-il une marque dont il est actionnaire ? Pas vraiment, car la condition tarifaire ne change rien pour la Zoé dont les ventes ne s'envoleront pas. L'auto tire surtout parti de ses qualités et de son absence de concurrente directe pour être une actrice incontournable du marché de l'électrique. Le bonus profitera d'ailleurs l'année prochaine à la nouvelle et ambitieuse Opel Ampera-e, qui promet une autonomie de 500 km. Les Nissan Leaf et Volkswagen e-Up ou e-Golf seront toujours aidées.

Est-ce une mesure inégale ?

La généreuse aide est encore nécessaire pour aider les Français à bousculer leurs habitudes automobiles, d'autant que l'écart de prix entre une électrique et une voiture thermique aux caractéristiques équivalentes est encore important. En toute logique, plus le coup de pouce est conséquent, plus il touche un grand nombre de conducteurs, notamment chez les moins aisés. Mais faut-il distinguer les clients en fonction de leurs revenus ?

C'est forcément l'idée de l'État. Il est vrai que lorsqu'on se laisse séduire par une Tesla facturée au minimum 70 000 €, on n'est pas vraiment à 6 000 € près. Le principe est connu dans le système social français, avec par exemple la suppression des allocations familiales pour les ménages les plus aisés.

Mais même si elle est haut de gamme et onéreuse, une Tesla reste un choix écologique qui permet de retirer un véhicule thermique forcément plus polluant de la circulation. Pourquoi son propriétaire n'en serait-il pas récompensé avec un bonus ? Plutôt que de supprimer tout bonus au-dessus d'un certain seuil, il faudrait peut-être le rendre dégressif en fonction de la somme.

Nous avons contacté Tesla pour savoir ce que la marque pense de ces nouvelles règles. Elle nous a dit qu'elle ne souhaitait "pas commenter cette disposition à ce stade" mais a tenu à rappeler que l’autonomie de ses modèles et son réseau de Superchargeurs permettent à ses clients "d’envisager leur véhicule électrique comme véhicule principal et ainsi de totalement remplacer une voiture essence ou diesel."

> Et vous, quel est votre avis sur ces nouvelles règles ? Répondez à notre sondage et partagez votre opinion dans les commentaires.

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