Essai Bultaco Albero 4.5 : le plaisir à la sauce ibérique
Trois ans après la commercialisation du Brinco (véhicule tout terrain), Bultaco étoffe encore un peu sa gamme avec le lancement d’un nouveau modèle électrique : l’Albero. Conçu et développé pour un usage en environnement urbain, il se décline en deux versions 4.5 et 2.5. Ce concept ‘’motobike’’ hybrid résulte d’une synergie parfaite entre un vélo classique et un véhicule à propulsion électrique. Un engin plaisir et plutôt ingénieux que nous sommes allés essayer à Malaga en Espagne.
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Note
de la rédaction
Habitué à essayer des véhicules thermiques, ainsi que des scooters et des motos électriques, pourquoi ne pas élargir notre champ d’action ? Et comme à Caradisiac Moto, nous ne pratiquons pas le sectarisme, difficile de résister à l’idée d’essayer une machine à la fois protectrice de l’environnement et dotée de gênes particulièrement fun.
Fondée le 17 mai 1958 par Mr Paco Bulto, Bultaco a, dans son passé, commercialisé des modèles mythiques tels que le Sherpa, Matador, Metrella ou encore Frontera. La firme ibérique possède une usine localisée proche de Barcelone à Montmelo (le bâtiment jouxte le circuit de Catalunya et emploie près de 50 personnes). Aujourd’hui, elle puise son inspiration dans son glorieux passé pour concevoir des technologies modernes, tournées vers le présent mais surtout vers le futur. Après le Brinco (décliné en 5 versions), Bultaco dégaine l’Albero, un véhicule hybrid orienté urbain, idéal pour les déplacements en agglomération. Un segment qui tend à se démocratiser au regard de la politique drastique mise en place par les différents gouvernements européens. La France est évidement en première ligne puisque les véhicules Diesel seront interdits dans les rues de la capitale dès 2024.
Homologué en catégorie L1e Moped, l’Albero 4.5 (notre version d’essai) est considéré comme un cyclomoteur, ce pourquoi il est accessible aux détenteurs des permis AM et B. Il est donc assujetti à l’immatriculation et à un certificat d’assurance. Le dernier-né de la gamme hérite de la plateforme similaire à celle du Brinco, mais se différencie par son approche esthétique urbaine. Le cadre monopoutre en aluminium constitue la pierre angulaire du châssis, dommage que les soudures ne soient pas mieux travaillées. Par ailleurs, certains détails de finition et quelques fils apparents viennent noircir le tableau, car pour un prix frôlant les 4800 euros, un effort sur ce point ne serait pas de refus. Même constat si l’on scrute le petit écran digital faisant office de tableau de bord : les informations données sont réduites à peau de chagrin (vitesse, totalisateur kilométrique, jauge de charge de la batterie) et puis c’est tout ! Le stationnement est assuré par une béquille latérale mais dotée du rappel automatique. Méfiance lors du déploiement, peu pratique de surcroît. L’Albero fait appel à un système de démarrage inédit : ici pas de clé de contact traditionnelle mais un bracelet qu’il suffit de scanner sur le devant du tableau de bord pour pouvoir enclencher le processus. Enfin au comodo gauche, le bouton ‘’P’’ fait office de limiteur de puissance, mais n’agit pas sur la vitesse à l’instar des systèmes automobiles.
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