Essai circuit Kawasaki ZX-6R : Ninja inside.
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Remaniée l'année dernière, la ZX-6R revendique clairement ses gènes racing chers à Kawasaki… Pour se rendre compte des réels progrès de la verte, Caradisiac Moto en fait l'essai débridé entre la France et l'Espagne. Go.
Cure d'amaigrissement et design proche de sa grande sœur font partie des nouveautés à inscrire au registre de ce dernier millésime en date. Annoncée comme plus vive, la Ninja reprend aujourd'hui du service dans nos colonnes, mais cette fois pour un essai uniquement pistard en version full power.
Après l'essai routier d'Olivier (pour relire l'article, c'est ici), la ZX-6R prend la direction des circuits ibériques et frenchy pour nous dévoiler son réel potentiel sportif.
RÉGIME SANS SEL
Arrêtes saillantes, ligne fluidifiée, la Kawa a réussi son régime pour afficher sur la balance une différence d'une dizaine de kilos en la faveur de la version aujourd'hui en essai.
Avec des courbes coupées à la serpe, cette dernière mouture se montre fluide à l'œil. Réellement mieux finie que sa devancière, la 600 offre au motard une position de conduite agréable et une prise en main quasi-immédiate. Pas inclinée sur l'avant à l'excès, la sportive se montre facile et mettra instamment son pilote en confiance qui rapidement roulera dans un bon rythme… et les tueurs de chrono disciples du dieu Alfano… me direz-vous ?
Et bien eux aussi seront à l'aise à allure subsonique même s'ils réclameront peut-être une inclinaison plus basculée sur l'avant pour plus d'appui… rien de bien grave puisque quelques coup de clef permettront la modif'.
DE LA GÉNÉROSITÉ TOUT EN DOUCEUR
Le moins que l'on puisse dire c'est que la firme d'Akashi a encore réussi son moteur… ça souffle. En version adulte, le quatre cylindre n'est pas avare côté watts et permet de surcroît de visser la poignée sans avoir peur de voir débouler des chevaux ingérables. Domptée, la cavalerie arrive sans vice et permet d'envoyer gros sans avoir peur des représailles… j'adore !
Coupleuse (attention, c'est une 600… et pas une 1000), la verte reprend sans problème et n'hésite pas à monter dans la zone rouge pour envoyer la poudre.
Douces, les commandes, ainsi que la boite, permettront un passage de vitesse précis sans faux point mort… 6 étages de bonheur que vous montez et descendez à la volée… bien aidé par un embrayage anti-dribbling qui n'a pu être mis en défaut.
ÇA TOURNE
Rigide, le châssis ne bronche pas et encaisse les 128 cv à 14000 tr/min (134 cv avec le Ram-Air) sans aucun problème (données non vérifiées). Direction précise, la sportive s'inscrit en courbe sans problème et reste stable sur l'angle, quelle que soit votre vitesse.
Facile, les changements d'angle ne posent pas de problème grâce à un train avant vif qui ne redoute pas les enchaînements rapides. Le pilote « sortira » de la moto sans difficulté, bien aidé par un réservoir fin à sa base mais aussi suffisamment large sur son dessus pour maintenir correctement votre bras. Rien à redire.
Kawasaki fait confiance, à juste titre, aux étriers radiaux Nissin qui offrent un mordant impressionnant et une bonne endurance sans pour autant faire l'impasse sur le feeling qui est tout simplement bon.
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