Essai - Ford Kuga 2.5 FHEV 190 ch (2021) : que vaut le Kuga hybride?
Pour sa troisième génération de Kuga, Ford a conçu un SUV totalement différent de la précédente génération tant sur le plan esthétique que technique. L’une de ses principales particularités concerne les nombreuses carburations disponibles, dont plusieurs ont recours à de l'hybridation. Après l’essai de l’hybride rechargeable, place maintenant à l’hybride simple.
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Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
EN BREF
3e génération
SUV compact
Version hybride
À partir de 37 000 €
La troisième génération de Ford Kuga apparue au printemps dernier s’est très rapidement démarquée par le panel de motorisations présentes dans la gamme. Jugez-en par vous-même. Ford en commercialisera pas moins de six dans quelques semaines : essence, diesel, diesel avec micro-hybridation, hybride rechargeable et prochainement E85 (bio-éthanol). Difficile de faire plus large comme choix.
Après des essais réalisés au volant des versions diesel, diesel micro-hybridée, hybride et hybride rechargeable, c’est maintenant au tour de l’hybride de passer entre nos mains. Dénommé FHEV pour (Full Hybride Electric Vehicle), ce Kuga utilise - comme tous les autres modèles hybrides de la marque - une technologie partagée avec Toyota qui se caractérise par une transmission par train épicycloïdal associé à une boîte de type CVT. Il est donc animé par un moteur électrique de 125 ch alimenté par une batterie de 1,1 kWh et couplé à un 2.5 atmosphérique de 152 ch. Comme les autres modèles du constructeur japonais, ce Kuga peut rouler en tout électrique mais seulement pendant 2 ou 3 km et à condition bien évidemment d’avoir le pied droit léger. Cette technologie se distingue aussi par sa capacité de recharge très rapide grâce au freinage régénératif, qui permet de bénéficier de ses bienfaits dans la majeure partie des situations.
À l’usage, ce Kuga démarre automatiquement en 100% électrique, puis ensuite le thermique prend le relais. Son intervention se fait dans la plus grande discrétion et ses régimes de fonctionnement ne sont jamais trop élevés, ce qui garantit un confort phonique très plaisant. On a souvent reproché aux modèles signés Toyota le comportement de la transmission qui donne parfois l'impression de patinage excessif. Ici, cette désagréable sensation ne se ressent que lors des fortes sollicitations. Finalement, le principal reproche concerne l’ergonomie de la commande circulaire, qui se révèle peu intuitive.
Question performances, le Kuga se débrouille plutôt bien avec des accélérations toniques, comme en atteste un 0 à 100 km/h abattu en 9,1 s et des reprises énergiques, notamment quand les deux moteurs fonctionnent de concert.
Ce système d'hybridation a également l’avantage d’être compatible avec la transmission intégrale intelligente dénommée « i-AWD », qui est capable de renvoyer 50% du couple sur l’essieu arrière. Un vrai atout sachant qu’il s’agit d’une authentique transmission intégrale, une technologie qui vous en coûtera 2 000 €. En utilisation normale, celle-ci favorise la traction pour réduire au maximum la consommation de carburant. Et justement, dans ce domaine, le Kuga impressionne par sa frugalité. Sur notre essai réalisé en ville, sur route et autoroute, nous avons enregistré une moyenne de seulement 6l/100 km. Un bilan très positif au vu de ses 1 700 kg.
L’introduction de cette version hybride ne change en rien le comportement. Comme avec les autres moteurs, le SUV compact de Ford fait preuve d’un compromis confort/dynamisme de premier plan. Les suspensions assurent globalement une bonne filtration, même si certains mouvements de caisse se font sentir en courbes. La direction se montre précise et même relativement informative, mais manque de consistance. Sans égaler les références du segment tant au niveau du dynamisme que du confort, le Kuga livre une copie particulièrement convaincante et rassurante, d’autant plus que les aides à la conduite sont nombreuses et très complètes. Dommage qu’elles soient un peu trop intrusives parfois.
Dans l’habitacle, pas de changement par rapport aux versions thermiques traditionnelles. Le dessin est moderne et classique. Cela passe par une planche de bord faisant appel aux dernières technologies comme par exemple l'instrumentation numérique de 12 pouces ou l’écran multimédia qui surplombe la console centrale. La planche de bord possède une bonne ergonomie et la qualité des matériaux est bonne.
Les passagers arrière disposeront d'une bonne habitabilité et d'une banquette coulissante.
Les passagers disposeront d’une habitabilité arrière généreuse et modulable grâce à la banquette arrière coulissante sur 15 cm. Le volume de chargement oscille entre 581 et 1 481 litres, soit des capacités proches de celles de la version hybride rechargeable, mais qui restent toutefois inférieures aux thermiques (essence ou diesel) qui culminent entre 612 et 1 534 litres.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,62 m
- Largeur : 1,85 m
- Hauteur : 1,67 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 581 l / 1481 l
- Boite de vitesse : Auto.
- Carburant : Hybride essence électrique
- Taux d'émission de CO2 : 119 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2020
* pour la version III 2.5 DURATEC 190 FHEV I-AWD VIGNALE ECVT.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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