Essai Kymco 300i Dink Street ABS: comme le 125... mais en mieux.
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Le grand frère du 125 arrive sur le marché tout juste un an après la naissance du cadet. Injection électronique, ABS de série, prix ultra attractif et bon rapport poids/ puissance devrait permettre au 300 Dink Street de remporter un vrai succès et de se hisser parmi les meilleurs ventes…
Pour séduire, la firme taiwanaise n'y va pas par 4 chemins et propose un prix, un look et une technologie made in Kymco. Maîtrisant la technique et la méthode, le manufacturier estampille de sa griffe pratiquement la totalité de la fabrication allant de celle du vilebrequin à la fonderie en passant par la transmission ou la peinture… sans oublier, bien entendu, la première injection de la marque.
MIMÉTISME
Jumeau du 125, le 300 en reprend les traits. Observateur celui qui arrivera au premier coup d'œil à différencier des deux versions. Seul un échappement plus généreux permettra de distinguer le grand du petit une fois le sticker 300 enlevé.
En jouant la ressemblance, Kymco évite tout risque de décevoir esthétiquement sa clientèle mais peut aussi tomber dans le piège d'un scooter pris pour une cylindrée inférieure à l'image moins valorisante et moins sexy pour l'utilisateur…
Quoiqu'il en soit, le Dink Street 300i est beau, très beau même. Agressif à souhait avec une face avant sportive agrémentée de diodes, la coque arrière avec éclairage monobloc réussi et la ligne générale actuelle séduisent les mirettes. En s'approchant de plus près, on n'est pas déçu par ce que propose ici Kymco avec un tableau de bord complet et lisible, un volet anti-effraction au contacteur, un réglage de la garde par système excentrique des leviers de freins, une double béquille et une prise 12 volts planquée dans la boite à gant…
Avec un prix affiché ras les pâquerettes, Kymco n'a pas joué la carte discount et propose un équipement qui n'a pas à rougir devant la concurrence… bien au contraire !!!
CŒUR DE ROCKER
Passant de 270,6 cm3 à 298,9 cm3, le nouveau moulin taiwanais est prêt à livrer une guerre sans concession à la concurrence et surtout au gros X-Max, qu'il a en ligne de mire. Pour être le plus compétitif, Kymco revoit sa copie avec un produit 100% nouveau. En effet, le moteur du Dink Street 300 se pare cette fois d'une injection maison.
Loin d'être asthmatique, le maxi-scooter est exubérant dès les premiers tours de roues. Avec seulement 8 kilos d'embonpoint par rapport au 125 et quelques 18 bourrins supplémentaires, quoi de plus normal ? Bodybuildé, le Kymco offre au scootériste un couple généreux qui n'est pas sans séduire. Nerveux jusqu'à un petit 80 km/h, le moteur s'assagit par la suite en offrant une montée en régime certes constante sans à-coup mais aussi pas très impressionnante.
Ne croyez pas pour autant que le scooter est un poumon, loin de là. Correct en reprise, le moteur vous sortira rapidement de situations critiques du moins jusqu'à 110 km/ h après, ce n'est pas la même limonade !
Moins virulent le monocylindre peine lors de l'ascension de la dernière dizaine de km/ h mais arrive cependant à afficher un 150 compteur amplement suffisant pour vos virées autoroutières… mais cette montée pépère est peut-être due au trop faible kilométrage de notre machine d'essai !
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