2. Essai Kymco Downtown 350i : facile à vivre
Les conditions de l'essai ont été assez variées avec du froid, du soleil mais aussi de la pluie, de la ville comme des grands axes. Et dès les premiers kilomètres, il faut reconnaître que le Kymco sait mettre à l'aise. Dès son installation à bord, on prend ses marques très vite. Dès lors que son utilisateur à déjà manié un scooter dans sa vie, il n'y a pas vraiment à réfléchir sur sa prise en main. La bulle est ajustée pour ne pas gêner la vision de la circulation, mais pas assez pour bien couper du vent les grands gabarits. Avec mon mètre soixante-dix et la largeur de la selle, les pieds sont bien à plat par terre, les manœuvres à l'arrêt sont une formalité
Et pour se mettre dans l'ambiance rien de tel que la circulation parisienne. Le premier constat c'est qu'il navigue très facilement dans un trafic abondant. Il se faufile bien mieux qu'une cylindrée supérieure malgré son gabarit quand même imposant. On se repère aux rétroviseurs et hop, si la tête passe, tout passe. Le moteur délivre juste ce qu'il faut pour un usage urbain, on ouvre en grand la poignée des gaz à un feu vert et hop, on se retrouve propulsé en tête du cortège en quelques secondes avec la barre des 6000 tr/min très vite atteinte. L'allonge est au final assez courte, mais c'est sans nul doute la réactivité du moteur son plus gros point fort. Pas aussi agile qu'un 125 cm3, mais plus performant, il compensera largement la différence. Seul moment où il montrera ses limites sera dans les manœuvres à basse vitesse dans une circulation très dense où il se retrouvera vite coincé à l'inverse de ses petits frères.
Sur les axes rapides et sur autoroutes, le Kymco est tout aussi sur son terrain. Et ici, c'est plutôt la partie cycle qui se révèle vraiment, avec un confort de conduite remarquable. Les suspensions sont un vrai plus pour ce scooter, elles sont un parfait mélange entre absorption des défauts de la route et confort, même sur les gros nids-de-poule. Une courbe un peu optimiste ? Aucun problème, le scooter ne sourcille jamais, même quand on le maltraite. Pour la catégorie, il est clairement aussi bon que le meilleur du marché. Ça se gâtera uniquement lors des excès de joie sur le levier de gaz. Passé la barre des 120 km/h, le moulin commence à avoir besoin de temps pour monter dans les tours. Il faudra donc anticiper chaque dépassement ou changement de vitesse. Il faudra également se méfier de ce qu'indique le compteur de vitesse, car il est totalement imprécis, l'aiguille trop courte et les indications hasardeuses du fond du compteur feront que l'on ne sait jamais précisément à quelle vitesse on roule.
Côté freinage, on pourra noter que l'ABS est justement réglé, mais parfois un peu long à la détente sur le mouillé. Il faut vraiment écraser les leviers pour le déclencher. D'ailleurs ces derniers sont réglables et un vrai plus pour les petites mains. Le système de freinage fait son travail, ni plus, ni moins et il ne faudra pas hésiter à passer son départ un peu spongieux pour accrocher les plaquettes.
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