2. Essai Kymco X-Citing 400 mod. 2018 - Toujours plus, toujours mieux
En ville comme sur route, le X-Cinting 400i S se révèle très agréable. Simple à guider, il trouve le bon compromis entre agilité et stabilité pour un scooter de cette cylindrée. Il peut surtout compter sur son excellent moteur pour agrémenter les trajets. Prompt à offrir une prestation de haut niveau, le monocylindre Kymco de 399 cm3 ravit les amateurs de mobilité et de transmission automatique. La courroie quasi neuve de notre modèle d’essai, offrait un confort de fonctionnement exempt de tout reproche. Très actif niveau sensations, très réactif à l’accélération, le moteur du Xciting 400 S est également d’une douceur de fonctionnement et d’une énergie provocantes ! Vibrant, certes, le propulseur permet des reprises de premier ordre et dispose d’une allonge conséquente. Il donne confiance.
Tout comme les pneumatiques d’origine. Tendres, les Maxxis semblent suffisamment sportifs. Ils permettent de rapidement prendre ses marques. En conduire très dynamique, on garde tout de même une certaine marge. Cependant, jamais lors de notre essai de plus de 500 km nous ne sommes parvenus au bord des gommes, ni à faire frotter la béquille centrale ! Deux phénomènes sont ainsi traduits : une excellente garde au sol et une adhérence renforcée sur le sec. D’autant plus que le pneumatique de dimension 15 pouces à l’avant semble en mesure d’apporter un peu de confort à des suspensions somme toutes fermes. Il faut bien cela pour assurer le cap lorsque l’on vient chatouiller les hauts régimes moteur, et donc les allures autoroutières.
Avec plus de 150 km/h compteur atteints promptement (moins de 140 km/h réels), il convient de ne pas paniquer lors de la première courbe venue… et quelques oscillations de la direction. Les quelques mouvements dans le guidon ne viennent pourtant aucunement entamer le moral. Par contre, la tendance à élargir légèrement la trajectoire en sortie de courbe est bien là. Il faudra s’en méfier.
Heureusement, une fois encore, Kymco a fait les bons choix en matière d’équipement : un ABS signé Bosch, un frein arrière puissant et surtout des étriers 4 pistons à fixation radiale à l’avant limitent grandement les frayeurs. Ce type d’ancrage favorise la force et la progressivité d’un freinage. De quoi permettre de prendre les leviers sans aucune arrière-pensée ! L’antiblocage de série 9.1 est logiquement plus présent sur le disque arrière. Il se déclenche assez rapidement, tout en donnant l’impression de disposer d’un freinage couple. Par contre, à l’avant, l’ABS fait volontiers plonger la fourche avant de se décider à intervenir. Excellent, une fois passée la phase d’apprentissage des réactions. De quoi découvrir en scooter les expressions « planter les freins » et « freinage de trappeur », usuellement réservées au monde motard.
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