Essai – Lambretta V125 Special : le charme a prix mini
Joli, pas cher et ludique malgré un moteur en retrait, le Lambretta V125 Spécial est un must dans le segment néo retro. Nous avons passé une semaine à son guidon.
Sommaire
Note
de la rédaction
11,1/20
En 1969, année de lancement du Lambretta DL dessiné par Bertone duquel découle la ligne des V-Special du 21ème siècle, la déco réalisée par l’artiste parisien Bishop Parigo de notre 125 d’essai n’aurait pas fait recette. Et il nous a fallu faire de gros efforts d’imagination pour en faire abstraction !
Mais ne vous arrêtez pas à cette personnalisation, le constructeur propose ce scooter néo rétro dans des livrées d’origine largement plus raccord avec l’esprit de l’engin : le Lambretta V125 Special se distingue par sa ligne originale, un peu plus anguleuse et dynamique que celle des Vespa, plus ronds. Et comme il se doit sur ce genre de véhicule néo rétro, les couleurs pètent ! En plus, bien que l’engin soit imaginé et dessiné en Autriche et construit en Asie, le plastique n’est pas omniprésent, le métal donne la réplique l’aluminium et l’harmonie de l’ensemble est renforcée. Le V125 Special est joli et valorisant, dans un coloris plus conformiste, il fait tourner les têtes.
Avec un châssis tubulaire sur lequel sont soudées des tôles d’acier composant la coque arrière et le tablier avant, la base technique est assez classique. On retrouve une fourche télescopique non réglable à l’avant et un mono amortisseur à l’arrière. Les roues de 12 pouces en alu moulé sont chaussées de pneumatiques Pirelli Angel Scooter, des gommes premium rares à ce niveau de prix. Les freins se composent d’un disque inox à l’avant pincé par un étrier 2 pistons et d’un disque pincé par un étrier mono piston. Des durits aviation complètent le package. Ce 125 se passe d’ABS: il bénéficie d’un freinage combiné, le minimum légal. Le moteur est un modeste monocylindre Sym 4 temps à injection, refroidit par air d’à peine plus de 10 ch.
Côté pratique, le V125 dispose d’un petit coffre sous la selle qui peut recevoir un tout petit casque demi-jet sans écran ou un minuscule sac à dos. La boîte à gants abrite une prise USB mais les logements qui y sont pratiqués ne peuvent accepter plus qu’un tout petit smartphone : un Iphone 11 ne rentre pas. Un crochet à bagage rétractable est positionné sur la coque et permet de transporter un sac à dos qui reposerait sur le plancher, ou alors un deuxième casque, mais sa forme ne le rend pas hyper pratique.
Le tableau de bord, assez simple, se compose d’un tachymètre analogique à petits chiffres qui surplombe un écran monochrome un peu triste. Y sont affichés le régime moteur, l’odomètre, un partiel, une jauge d’essence, le niveau charge de la batterie, l’heure et des messages de bienvenue. Pas besoin de plus. L’éclairage est à led, le coffre se passe de veilleuse. La rétro vison est assez mauvaise car le guidon est assez étroit et les rétroviseurs, de petite taille et pas suffisamment écartés. Les warnings manquent à l’appel.
Au final, malgré quelques détails tels que les boutons-poussoirs un peu cheap au toucher et les charnières de la selle et de la boîte à gants qui présentaient un léger jeu malgré le faible kilométrage (moins de 200 km au début de l’essai), ce modèle vaut largement les 3 399 € demandés par le constructeur.
Photos (24)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération