Essai Mash Black Seven 125 : la nouvelle référence ?
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A quelques semaines des différentes vitrines européennes Intermot' à Cologne et EICMA à Milan (deux événements à suivre en direct sur Caradisiac Moto), les constructeurs de deux roues commencent à lever le voile sur leurs nouveautés 2017. Parmi les acteurs majeurs régnant sur le segment des motos 125, la marque Mash par la voix de la SIMA ne déroge pas à la règle avec le lancement de sa nouvelle gamme 2017 effectuée à l'occasion d'une grande convention qui s'est déroulée dans le petit village de Zicavo à quelques kilomètres d'Ajaccio . Au programme, le passage à la norme Euro 4 pour la plupart des véhicules, notamment la Seventy Five, mais aussi l'introduction d'un nouveau modèle : la Black Seven. La native de Beaune vise clairement l'Orcal Astor, sa principale concurrente avec une silhouette similaire. La Black Seven sera disponible dans le courant du mois d'octobre au tarif de 2490 €.
Depuis quelques années, le segment des motos néo-rétros ne cesse de croître sur le marché français. Une explosion qui profite pleinement à la cylindrée 125, un marché qui tend à se démocratiser dans lequel s'est engouffré Mash (marque propre à la SIMA) il y a maintenant 5 ans. En effet, le mois de mars 2012 marquait l'intégration de la toute première Seventy One avant d'être rejointe un an plus tard par la Seventy Five. Cette dernière a engendré un succès commercial phénoménal se payant même le luxe de devancer les ténors de la catégorie. Un an après la sortie de l'Orcal Astor, Mash lance la contre offensive et vient se positionner sur ce créneau en parallèle de la Seventy Five. L'objectif est clairement annoncé par la SIMA : atteindre les 1500 unités en 2017.
Silhouette connue…mais finition soignée
La SIMA assure toute la partie développement au sein de son siège social basé à Beaune avant la production finale à l'usine chinoise Qingqi (également joint venture Peugeot) où est effectué l'assemblage final. De prime abord, la ligne générale ne brille pas par son originalité par rapport à sa principale concurrente : en effet, la Black Seven reprend la plupart des codes stylistiques de l'Astor avec toutefois l'apport de détails esthétiques à la finition soignée. Son look de gros cube flatte l'ego et son caractère affirmé en fait une moto agréable à prendre en main. La selle, striée, reprend à merveille la forme des machines produites dans les années 70. L'imposant réservoir atteint une contenance de 14 litres dont l'ouverture s'effectue au moyen de la clé de contact mais pas de montage sur charnières. La peinture noire vernie mise en valeur par des liserés dorés assure une finition soignée, cependant la découpe et l'apposition du logo ‘'Mash'' aurait mérité une meilleure attention, toutefois, notre modèle d'essai était une pré série. Gageons que la SIMA saura remédier à ce détail de finition. La tête de fourche accueille un phare rond, ce qui contraste avec le discret feu arrière doté de diodes. Contrairement aux autres véhicules de la marque, la Black Seven adopte une ligne d'échappement similaire à sa concurrente. Le pot type ‘'saucisson'' visible sur la Seventy Five laisse place à un échappement conique en inox.
Au chapitre des équipements, la Black Seven propose une dotation sans fioriture mais dans les standards de la catégorie : au programme, deux cadrans, typiquement ‘'vintage'' sur fond blanc, trônent sous les yeux du pilote. L'un renseigne sur la vitesse tandis que l'autre se charge de signaler le régime moteur. L'assise étroite mais longiligne dispose d'un espace conséquent aussi bien pour le pilote que pour le passager. Ce dernier profite d'une paire de repose-pieds escamotables et de poignées de maintien relativement discrètes. Enfin, pour le stationnement, La Black Seven voit les choses en grand avec la présence de deux béquilles (centrale et latérale).
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