2. Essai Mash Café Racer 125 : sur la base de la Seventy Five
Quoi de mieux que des rendre directement au siège de la SIMA basé à Beaune pour la réalisation de nos essais ! cette petite commune se situe en région Bourgogne dans le département de la Côte d'Or. Pour l'essai de la Café Racer, nous ne résistons pas longtemps à emprunter la route des grands crus (véritable attraction touristique) pour arriver dans la commune limitrophe de Pommard. A bord, la position de conduite génère très peu d'appui sur le guidon bracelet, les commandes ont été reculées mais la flexion des jambes s'avère parfaite pour les pilotes d'1m70 comme votre serviteur. Les genoux ne remontent pas, un vrai gage de confort ! très étroite, la selle monoplace ne brille pas non plus par son confort, ainsi, les douleurs peuvent se faire ressentir à la longue (une assise biplace est disponible en option). Malgré sa facilité de prise en main, le rayon de braquage demeure également un point négatif, toutefois, il s'agit d'un véhicule à connotation sportive, il est donc normal de déceler quelques difficultés à tourner par rapport à une Seventy-Five. De sa soeur Seventy-Five, le Café Racer récupère une infime partie des caractéristiques techniques : les éléments communs se concentrent sur la fourche inversée ø 38 mm et le système de freinage à deux disques. Cependant, le réservoir d'essence est emprunté à la Seventy One (première machine 125 à être intégrée au catalogue en 2012).
Le cadre en acier loge une motorisation fiable et éprouvé puisqu'il s'agit d'un bloc issu de la Suzuki GN, cependant, il reçoit quelques modifications par rapport à celui de la Seventy : celui-ci profite d'un raccourcissement de la démultiplication finale dans le but de gagner en vivacité. Une fois enclenché, force est de constater avec une étonnante surprise uns sonorité sobre, plutôt agréable. Durant notre essai, le bloc s'est montré assez volontaire à bas et mi-régimes, mais dès que le rythme s'accélère, les choses se compliquent. En effet, au-delà de 80 km/h, les vibrations apparaissent. Si le Café Racer atteint les 100 km/h compteur sans sourciller, les vibrations deviennent de plus en plus présentes. La monte pneumatique d'origine est orientée routier et offre une bonne adhérence. La fourche inversée ø 38 mm a tendance à légèrement tressauter sur les mauvais revêtements mais rien de rédhibitoire, car le comportement général est parfaitement sain et sécurisant. Enfin, sur le plan du freinage, le disque avant de ø 300 diffuse une puissance de haut standing, on peut limite parler de brutal tant la performance est au rendez-vous. Malheureusement, le feeling au levier se montre inéxistant, il faut donc faire preuve de docilité à la prise du levier droit.
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