Essai Peugeot Speedfight 3 50 cm3 : Des changements à tous les étages
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Et 1, et 2, et 3...Ce refrain est devenu un hymne depuis un certain 12 juillet 1998. Mais 3, c'est aussi et surtout le nom de code du tout nouveau Speedfight qui a été présenté pour la première fois au salon de Cologne en octobre dernier. Cette troisième génération rompt complètement avec ses prédécesseurs tant au niveau esthétique que technique. Pour s'en convaincre, Caradisiac Moto a eu la chance de le tester sur le circuit du RKC en banlieue parisienne pour un essai chaud, très show...
L'épopée Speedfight a débuté en 1996, lorsque Peugeot lance son premier scooter sportif. En 2000, et face à une concurrence de plus en plus présente sur un marché, toujours dominé par le Yamaha Aerox avec plus de 24 % des parts de marché , la marque française opte pour une petite cure de jouvence. En 2008, Le Speedfight se hisse à la quatrième place des meilleures ventes sur le secteur des scooters sportifs. Un succès sans précédent puisque depuis sa sortie, il s'est vendu à plus de 500 000 unités.
Une crinière plus acérée
Peugeot a donc revu intégralement sa copie et Speedfight 3 évolue avec une anatomie remodelée, pour preuve le traitement des lignes qui deviennent nettement plus tendues. Certes, on retrouve bien dans cette troisième génération le caractère propre à ce scooter. Toutefois, l'ensemble gagne en dynamisme. La face avant, plongeante et aiguisée comporte une double optique, composée de deux phares lenticulaires. La partie arrière confirme la politique radicale et sportive de Peugeot avec la pose de prises d'air à l'aérodynamique très prononcée. Le bloc optique arrière a même été taillé aux formes de l'aileron. Les rangements se distinguent par la présence d'un coffre suffisamment imposant pour contenir un gros casque intégral. Toutefois, Peugeot a innové en proposant une prise 12V Plug in, sur laquelle il sera possible de brancher votre MP3 sur un système de sono comprenant boomer, ampli, enceintes (disponible en option) et accessible facilement grâce à une commande au guidon. Dorénavant, vous aurez le choix entre ranger un casque ou de rouler en écoutant le son de vos mélodies préférées. La finition demeure très soignée, avec l'apparition d'embouts de poignées en inox, en lieu et place de l'aluminium. L'instrumentation reste simple, mais se veut moderne et lisible : Un gros cadran regroupe le régime moteur, alors que le ''rectangle'' à lecture digitale indique le compteur de vitesse, la température du moteur et la jauge à essence. Enfin le passager bénéficiera d'une paire de repose-pieds escamotable en aluminium
châssis renforcé
Au chapitre technique, le Speedfight n'a plus grand chose à voir avec ses prédécesseurs. Le châssis a été singulièrement remanié avec une rallonge de 12 cm sur la longueur hors-tout et un gain de 3 cm d'empattement. Autrefois, placé sous la selle, le réservoir d'essence d'une contenance de 8 litres (autorisnt une a migré sous le plancher, rabaissant ainsi le centre de gravité. Repris de son frère aîné le Jet Force, ce système améliore l'habitabilité et optimise la répartition des masses. Le Speedfight abandonne le monobras avant qui était en quelque sorte sa signature. Peugeot revient aux fondamentaux avec une fourche hydraulique ø 32 mm traditionnelle. La suspension arrière se renforce également, puisque la version à refroidissement liquide (notre modèle d'essai) est doté d'un amortisseur à bonbonne de gaz séparé. Les jantes ajourées passent en 13 pouces au lieu de 12 auparavant et accueille des pneus tailles basses. L'ensemble du système de freinage se caractérise par l'adoption d'un disque Shurricane de ø 225 mm, pincé par un étrier radial double piston. Outre la Peugeot XR7, le Speedfight est le premier scooter sportif à disposer de cette technologie. Le ralentissement arrière bénéficie d'un disque de ø 190 mm.
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