Essai - Piaggio 1 Active : formule magique ?
Le groupe Piaggio poursuit l’électrification de sa gamme de scooters avec le lancement dans les prochaines semaines d’un véhicule baptisé 1. Trois ans après avoir commercialisé sa première Vespa à propulsion électrique, le constructeur italien étend son offre sur le segment de la mobilité urbaine. Décliné en trois versions, le 1 sera proposé en deux équivalents 50 cm3 (1 et 1+) et un 125 (Active). Notre choix s’est porté sur la moyenne cylindrée pour un galop d’essai dans les rues de la capitale.
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Note
de la rédaction
13,4/20
Le faible engouement suscité par la Vespa Elettrica, la faute en grande partie à un tarif élitiste (6 690 € pour la déclinaison la plus puissante) n’a visiblement pas entraîné un quelconque déclin moral des équipes de Pontedera. Piaggio renforce son offre sur le segment de la mobilité électrique avec la commercialisation du 1 destiné à une plus large clientèle. Malgré une demande qui n’atteint pas encore des sommets, le marché des véhicules ‘’wattés’’ a enregistré l’année dernière une hausse de 32 % par rapport à 2019 (cette pente ascendante est due notamment aux flottes professionnelles). Si l’on se réfère au marché à l’échelle européenne, les Pays-Bas virent sans surprise en tête devant l’Espagne, la France, l’Italie et l’Allemagne. Après avoir lancé en 2001 son premier Zip électrique, Piaggio récidive 20 ans plus tard : le 1 arrive avec des arguments et des ambitions revus à la hausse. Parfaitement alignés, bien malin à ceux ou celles qui trouveront la moindre différence entre le 1, le 1+ et l’Active. La présence de trois bandes rouges apposées sur le cadre demeure le seul et unique moyen de les différencier.
Esthétiquement, notre hôte du jour, proche d’un Zip des temps modernes, avance un gabarit de poche plutôt attachant. La finition générale n’appelle à aucune critique grâce à des plastiques bien ajustés, clairement le superflu n’a pas sa place !
L’imposant tableau de bord à lecture digitale affiche une multitude d’informations avec en prime la possibilité d’installer la plateforme multimédia MIA, qui permet de connecter son téléphone, une option facturée 119 €.
La dotation en matière d’équipement de série s’avère bien fournie pour ce type de véhicule : plancher plat, port USB sur la gauche du tablier, système de clé sans contact et un coffre sous la selle suffisant pour un casque jet en plus de la batterie
La présentation statique étant close, le temps est venu de passer au concret à savoir l’installation à bord. Inutile de consulter le manuel d’utilisation pour vite prendre la mesure de ce petit scooter à condition de ne pas dépasser le 1,73 m à la toise. Dans ce cas, les genoux viennent buter contre le guidon ou contre le tablier lors des manœuvres effectuées à l’arrêt ou à très basse vitesse. Mieux vaut être taillé "cure-dent" que Casimir. Piaggio annonce une homologation deux places, certes, mais les trajets en duo ne peuvent se résumer à un simple dépannage, la traversée d’une agglomération peut rapidement virer au cauchemar. Sur le plan technique, la version Active s’adjuge une motorisation type Brushless placée dans la roue arrière. Elle délivre une valeur énergétique de 2 kW alimentée par une batterie amovible de 48 Ah de 15 kg (rappelons que le 1 Active pèse 75 kg hors batterie), pour un poids total de 90 kg, soit un peu moins qu’un ZIP doté d’un bloc à combustion. Le temps pour une régénération totale s’établit à environ 6 heures sur une prise domestique de 220 V, mais elle peut être également rechargée directement sur le véhicule si vous n’avez pas la carrure de Rambo. Deux modes de conduite s’offrent à vous (Eco et Sport) avec en prime une marche arrière, une fonctionnalité peu utile étant donné le faible encombrement et le poids plume du dernier-né de la marque. Par ailleurs, le changement des différents modes n’est pas très intuitif.
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