3. Renault Austral 1.2 TCe 130 (2022) – La concurrence, le bilan global, tous les tarifs

Essai - Renault Austral 1.2 TCe 130 : que vaut le moteur d'entrée de gamme ?

La concurrence : féroce !

L'Austral 1.2 TCe trouve des adversaires particulièrement réussis, au premier rang desquels les Citroën C5 Aircross, Peugeot 3008 et Opel Grandland du groupe Stellantis bien sûr, motorisés également par un trois cylindres 1.2 turbo essence en entrée de gamme, mais dépourvu de tout système d'hybridation. Pour autant, leurs malus restent raisonnables (environ 300 € sans option). Chez les Coréens, on trouve les Hyundai Tucson et Kia Sportage dotés de quatre cylindres turbo microhybrides, performants (150 ch), et aux tarifs bien placés. Du côté du groupe Volkswagen, on lui oppose les Seat Ateca et Skoda Karoq, mais dont le moteur d'entrée de gamme de 1.0 de cylindrée seulement s'avère un peu moins puissant avec 115 ch. Imposant d'emblée un 1.5 TSI de 150 ch à boîte DSG, le Tiguan est bien plus cher.

À retenir : un boulot correct…

Bien qu'elle manque de reprise, surtout en sixième, cette version d'entrée de gamme fait un travail honnête et se montre à la fois douce à l'usage et assez sobre avec le concours du système de microhybridation. En outre, le moteur se montre ultra-discret. De quoi accéder à l'univers Austral sans trop se ruiner, même si les tarifs n'ont rien d'amicaux. Un univers qui séduit par sa présentation flatteuse, ses systèmes d'infodivertissement réussis et ses aspects pratiques (banquette coulissante, espace intérieur généreux, rangements…) dans cette finition Techno. Reste à accepter un amortissement sec parfois, une commande de boîte un peu accrocheuse, un embrayage sensible qui réclame du gaz au décollage, et une maniabilité en retrait par rapport aux versions à roues arrière directrices.

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