Essai vidéo - Hyundai Tucson restylé (2018) : l'hybridation légère à la rescousse !
Après bientôt 3 années de carrière, le Tucson, best-seller de la marque Hyundai, a droit au traditionnel restylage. Beaucoup de changement, dehors, dedans, mais aussi sous le capot, avec l'apparition d'une micro hybridation. Le but : contenir la consommation et les émissions de CO2, pour éviter les gros malus. Nous avons essayé ce système sur un modèle 2.0 CRDI 185 BVA8. Voyons voir ce que ça donne.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,7/20
Note
des propriétaires
En bref
Restylage du Hyundai Tucson
Extérieur, intérieur et mécaniques modifiées
Système micro hybride en option
Prix encore inconnus mais probablement en
hausse
Le Tucson, c'est le best-seller français et européen de Hyundai. Depuis son lancement fin 2015, il s'en est écoulé 390 000 exemplaires dans le monde, dont 31 000 dans l'hexagone. C'est dire si c'est un modèle important pour le constructeur coréen, qu'il faut faire vivre.
C'est justement le cas aujourd'hui, avec un restylage traditionnel de mi-carrière. Et du changement, il y en a, finalement plus que l'on pourrait penser.
En effet, les modifications sont à la fois esthétiques, à l'extérieur comme à l'intérieur, mais aussi techniques, avec une refonte des motorisations, et une nouveauté que l'on va probablement voir de plus en plus apparaître sur les futurs modèles : un système micro-hybride. Avec pour but, face aux barèmes sévères des malus et au passage à la nouvelle norme WLTP (qui fait en moyenne grimper les émissions de CO2), de limiter les consommations et par conséquent, les émissions de dioxyde de carbone.
Mais commençons par les évolutions esthétiques. Le coréen dote son SUV compact de la nouvelle calandre en cascade (cascading grill en anglais), typique de la marque et que l'on retrouve déjà sur la i30 et sur le Kona. Sa forme est donc plus évasée que précédemment. Le bouclier est redessiné et les optiques adoptent une nouvelle signature lumineuse à LED en forme d'aile.
Sur le profil, on notera seulement un nouveau set de jantes, de 16 à 19 pouces, tandis qu'à l'arrière, un nouveau bouclier accompagné d'une double sortie d'échappement revue, des feux plus rectilignes et un hayon plus creusé au niveau de la poignée d'ouverture font évoluer le style en douceur.
Le restylage se poursuit dans l'habitacle, où toute la partie supérieure de la planche de bord est revisitée. Dans le dessin déjà, avec un écran multimédia non plus intégré en son sein, mais désormais posé sur la coiffe, à un endroit idéal pour la visibilité, mais un peu moins pour la qualité de l'intégration justement. Cette tablette tactile 7 ou 8 pouces selon les finitions est la même que celle de la i30 et du Kona.
La qualité des matériaux est améliorée, avec des matériaux moussés au-dessus comme en façade, faisant de ce Tucson un bon élève dans la catégorie. Les assemblages sont de surcroît sérieux, ne faisant que confirmer la maîtrise des coréens en ce domaine.
Les sièges également sont nouveaux, et désormais chauffés mais aussi ventilés en haut de gamme.
Avec des mensurations qui n'évoluent pas, les cotes d'habitabilité restent stables. Et bonnes pour la catégorie. Les places arrière sont spacieuses, la garde au toit confortable, tandis que le volume de coffre reste à 513 litres banquette en place et 1 503 litres banquette rabattue. Un volume, qui, lorsque l'on optera pour l'option micro hybridation, perdra malheureusement 54 litres, en descendant à 459 litres, à cause de la batterie 48V située sous le plancher de coffre. C'est dommage, car la perte est conséquente.
Ce nouveau système, inédit chez Hyundai nous permet d'enchaîner sur le chapitre technique. Il est pour le moment réservé au plus gros moteur diesel, le 2.0 CRDI de 185, qui est uniquement couplé à la transmission intégrale (incluant un blocage de différentiel) et à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports. Le 1.7 CRDI 116 et 141 ch est remplacé par le plus récent 1.6 CRDI, en deux niveaux de puissance : 115 et 136 ch, le premier est couplé à une boîte manuelle uniquement et 4x2, le second peut bénéficier de la transmission 4x4 et de la boîte à double embrayage 7DCT. Ce 1.6 CRDI pourra lui aussi bénéficier de l'option micro hybride en cours d'année 2019.
Du côté des essence, on retrouve le 1.6 GDI de 132 ch et le 1.6 T-GDI de 177 ch, au choix en 4x2 ou 4x4 et boîte manuelle ou 7DCT.
Tous les moteurs sont revus et corrigés pour passer les nouvelles normes de pollution Euro6 d temp. Mais les consommations officielles et les rejets de CO2 ne sont pas connus, car toujours en cours d'homologation.
Côté châssis, aucune modification à signaler avec ce restylage.
Nous avons choisi pour cet essai de partir au volant d'un modèle 2.0 CRDI 185 BVA8 4WD, doté de l'option micro hybride 48V, système qu'il nous paraissait intéressant de découvrir...
Chiffres clés *
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2015
* A titre d'exemple pour la version .
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