Essai vidéo - Suzuki Jimny : le baroudeur des copains
Après 20 ans d’existence, le Jimny laisse la place à une nouvelle génération. Profitant d’une bouille toujours sympathique, le petit baroudeur de Suzuki progresse-t-il sur route et en tout terrain, c’est que ce que nous allons voir lors de cet essai au volant du seul moteur disponible : le 1.5 102 ch.
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Note
de la rédaction
12,2/20
EN BREF
Nouvelle génération
Toujours aussi bon en 4x4
à partir de 17 250 €
C’est en 1970 que Suzuki conçoit son premier Jimny. La cahier des charges était relativement simple. Il devait s’agir d’une « kei car » (du japonais « Keijidosha » voitures légères – petites voitures) 4x4 capable d’affronter les routes accidentées et d'aller dans des endroits jusqu'alors inaccessibles en voiture. Ainsi est né l’un des plus petits baroudeurs du marché. Ce Jimny est resté cantonné au Japon et il a fallu attendre la seconde génération et 1983 pour le voir débarquer en Europe sous le nom de Samourai ou de Santana. En 1992, Suzuki France se met à le commercialiser officiellement, mais c’est surtout la troisième génération lancée en 1998 qui marque véritablement son début chez nous. Alors que les autres marques renouvellent généralement leur modèle tous les 7 ans, il a fallu patienter trois fois plus de temps pour voir débarquer un nouveau Jimny.
Le nouveau Jimny fait des cliens d'oeil aux anciennes générations (calandre, projecteurs et feux arrière)
Pour cette nouvelle génération, Suzuki a exploité à fond cette histoire en faisant de nombreux clins d’œil. Ainsi, on retrouve les projecteurs ronds avec les clignotants séparés, la calandre à 5 ouvertures – qui fait penser à celle de Jeep – et des feux dans les boucliers arrière. Quoi qu’il en soit, même si les années ont passé, le Jimny garde son fort pouvoir de séduction. Difficile pour ne pas dire impossible de ne pas tomber sous son charme.
Il est difficile de faire plus cubique.
Au-delà de ses lignes toujours aussi uniques, le Jimny affiche des proportions toujours atypiques avec une longueur de 3,65 m soit 5 cm de moins que l’ancien, trois portes et surtout une hauteur de 1,72 m. Les formes sont donc très cubiques. La ressemblance avec le Mercedes Classe G est évidente.
L’habitacle a bien été évidemment entièrement revu, mais il demeure, à l’image de l’extérieur, très basique et conforme à la vocation du véhicule. Meilleure illustration avec l’instrumentation rétro éclairée même le jour. Pas de fantaisie au niveau du dessin de la planche de bord, si ce n’est l’introduction d’un écran multimédia tactile (disponible uniquement sur la finition haute). Sans surprise, les plastiques sont majoritairement durs.
Le véritable point faible du Jimny concerne les aspects pratiques. Les rangements dans l’habitacle sont peu nombreux et petits. Mais c’est surtout le coffre qui pêche. Ainsi, avec les sièges arrière en place, il offre un volume de seulement 85 litres soit l’équivalent d’une très grande boîte à gants. Il est ainsi impossible de transporter un gros sac de nourriture sans rabattre le dossier des sièges arrière. Cette manipulation faite, vous profiterez d’une capacité plus conséquente (377 litres), mais il faudra choisir entre bagages et passagers.
C’est d’autant plus dommage que l’habitabilité arrière est plutôt bonne que ce soit au niveau de l’espace aux jambes ou de la garde au toit. L’autre handicap réside dans l’accès au coffre car le Jimny possède non pas un hayon mais une porte. Peu pratique pour un usage en ville.
Chiffres clés *
- Longueur : 3,64 m
- Largeur : 1,64 m
- Hauteur : 1,72 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 830 l / NC
- Boite de vitesse : Méca. à 5 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 154 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Octobre 2018
* A titre d'exemple pour la version II 1.5 102 PACK BVM.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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