3. Flash back: l'édition 1971.
Après vous avoir proposé un historique des "Millevaches" lors du reportage publié l'année dernière, c'est un retour sur l'édition 1971 que nous vous invitons à découvrir.
Grâce à la presse de l'époque, nous allons essayer de vous faire voyager dans le temps en faisant un bond en arrière d'un peu plus de quarante ans.
Avec une première édition extrêmement difficile en 1969 qui, à elle seule, scellera la réputation de la concentration, le millésime 1970 verra une affluence de plus de 1000 motos (environ 1700 participants). Les années se suivent mais ne se ressemblent pas puisque les conditions météorologiques seront plutôt printanières. Michel Perdrix, l'organisateur de l'époque, envisage de changer la date, mais il décédera des suites des blessures survenues lors d'un accident de moto.
Annick, sa femme, décide de maintenir la manifestation, aidée en cela par les membres du Moto Club 95. Pour pallier à l'affluence des participants, l'armée apporte son soutien en installant de nombreuses tentes. A l'époque, le rassemblement ne se fait pas sur le plateau puisque c'est à proximité de Meymac (le terrain de sport d'après Moto Journal) qu'ont lieu les festivités.
Moto Journal, dans son troisième numéro en tant qu'indépendant (du n°1 au n°45, il s'appelait "Auto Moto Journal"), consacre trois pages avec photos en noir et blanc, sous la plume de Philippe Michel. Ce dernier, parti de Paris le vendredi soir à bord d'une B.S.A. A7 attelée à un side "Précision", roulera toute la nuit pour arriver dans la matinée du samedi.
Ce qu'il ressort de son article après description de l'ambiance et un rapide survol des machines présentes, c'est une organisation sans faille. Mais il constate également qu'une poignée d'individus seront à l'origine de quelques débordement à l'intérieur de la ville.
Moto Revue sortira l'artillerie lourde puisque ce sont quatre machines qui s'élanceront de la porte d'Orléans à l'aube, le samedi matin. Ossa 250 enduro, Honda 125 trial, Yamaha 360 RT2 et 250 DT2: on joue la carte du tout-terrain pour cette hivernale.
Après le récit du voyage aller et retour avec ses différentes pannes qui sont le quotidien du motard de l'époque (l'épopée perdra quand même la moitié de son effectif puisqu'ils ne seront que deux à rallier Paris...), ce sont également les débordements qui ont marqué les journalistes présents.
Ces "éléments incontrôlés" seront à l'origine de l'arrêt de la "concentre"... jusqu'à ce que le Moto Club Meymacois avec Bill à sa tête ne remette le couvert pour notre plus grand bonheur.
Source: Moto Journal n° 48 du 23 décembre 1971 et Moto Revue n° 2056 du 25 décembre 1971. Crédit photo: Philippe Michel pour Moto Journal, François-Marie Dumas et Philippe Folie-Dupart pour Moto Revue.
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