Grosse colère de Donald Trump contre le plan économique de General Motors
General Motors va donc dégraisser et tailler dans ses effectifs. Une annonce faite par la patronne elle-même. Le groupe va fermer de nombreuses usines aux États-Unis, au Canada, en Corée du Sud et deux autres dans le reste du monde. Le président Trump ne pouvait laisser le plus grand des Trois Grands de Detroit s’en tirer à si bon compte après cette révélation. Il promet donc qu’il y aura des conséquences…
Et c’est par ses légendaires tweets que Donal Trump sonne la charge. Le premier de deux massages commence par « très déçu de General Motors et de leur chef, Mary Barra, de fermer des usines dans l'Ohio, le Michigan et le Maryland. Rien n’est fermé au Mexique et en Chine. » Compte tenu de la politique du parti républicain libellé " America First ", on ne pouvait s’attendre à une autre réaction. D’autant plus que l’influence croissante de la Chine en matière de sous-traitance auprès de sociétés américaines est de plus en plus prégnante.
Trump continue en rappelant que General Motors avait été sauvé par le gouvernement américain en 2009, "et ce sont les remerciements que nous recevons". La tirade sur Twitter continue avec une menace de réduction de toutes les subventions, "y compris pour les voitures électriques". On rappellera que le poids lourd basé à Détroit a vendu plus de 200 000 véhicules électriques chez l’Oncle Sam, ce qui le met dans le sillage de Tesla.
« General Motors a fait un gros pari chinois en construisant des usines là-bas et au Mexique. Ne croyez pas que ce pari va rapporter », a ajouté Trump. "Je suis ici pour protéger les travailleurs américains". Une référence à la réduction de 15 % des employés contractuels et salariés. General Motors a annoncé que les licenciements concernaient 25 % des postes de direction du constructeur.
La saga n’est pas encore terminée pour General Motors, qui aura la vie dure lors des prochaines négociations syndicales.
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