Japon, Allemagne, Angleterre : situation critique du marché automobile en septembre
En septembre, les ventes automobiles se sont effondrées sur la plupart des grands marchés automobiles mondiaux. Et ce, alors que les stocks de véhicules d'occasion récents s'amenuisent comme neige au soleil.
- 34 % au Royaume-Uni, - 30 % au Japon, - 25 % en Allemagne (avec un record "bas" datant de 30 ans) : les ventes de voitures neuves ont plongé un peu partout sur la planète en septembre, alors que l'année 2020 n'avait pourtant pas été exceptionnelle en temps de pandémie. Si les constructeurs nouaient de grands espoirs de reprise en 2021 avec les déconfinements, ils sont vite passés par une douche bien glacée nommée "semi-conducteurs". La pénurie de ces éléments entraîne des conséquences parfois étonnantes : Toyota réduit de 40 % sa production mondiale, Opel ferme une usine en Allemagne jusqu'en 2022, et General Motors se fait doubler sur son propre sol pour la première fois depuis 1931.
Et le pire, dans tout ça, est que la sortie de la crise ne semble pas imminente. Le PDG de Continental annonçait encore récemment qu'il ne voyait pas d'amélioration avant 2022. Certains prédisent même un retour progressif à la normale en 2023.
En attendant, les clients désabusés face à des délais de livraison XXL en neuf tentent de se tourner vers l'occasion récente. Mais, là encore, c'est la désillusion : les stocks de VO de moins de deux ans dégringolent. Tout ceci induit une petite guerre des spécialistes du VO pour s'approvisionner, ce qui entraîne inévitablement une hausse du prix moyen en occasion.
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