JO 2016 - Quel porte-drapeau pour la délégation automobile française ?

C'est la grosse actualité de ce mois d'août. Pendant deux semaines, les yeux seront tournés vers le Brésil pour les Jeux Olympiques de Rio. Les festivités débuteront vendredi soir avec la traditionnelle cérémonie d'ouverture, où plus de 200 délégations défileront. En tête du groupe français, Teddy Riner qui a été élu porte-drapeau.

A Caradisiac, l'idée nous est venue de partir à la recherche de la voiture qui pourrait prendre la tête de la délégation automobile française, peut-être avec le judoka à son volant, qui confiait dans une interview au Parisien en 2014 qu'il changeait souvent de voiture car il se « lasse vite » et que sa première auto avait été une Peugeot 205.

Pour désigner le porte-drapeau automobile tricolore, nous avons retenu quelques véhicules qui se distinguent dans la production et/ou semblent parfaits pour l'ambiance du Brésil. Une règle simple : nous avons choisi des candidates actuellement en vente, de la même manière que le porte-drapeau des JO est en activité. Après la découverte des prétendantes, à vous de voter.

La Renault Clio, car elle est la championne des ventes

Pour désigner un porte-drapeau légitime, la logique souhaiterait que l'on regarde du côté des chiffres de ventes pour retenir la française actuellement la plus diffusée. À ce niveau, c'est la Clio qui est la reine, dominant le marché français depuis plusieurs années. Elle a même été en tête de sa catégorie en Europe au premier semestre 2016. Celle « qui a tout d'une grande » est réputée pour sa polyvalence. Bonne à tout faire, on la verrait bien participer au décathlon. Si la Clio défilait dans le stade olympique vendredi, ce serait une découverte pour le public brésilien. Au Brésil, la citadine star de Renault est la Sandero. Il y a bien une Clio dans la gamme, mais c'est un énième restylage de la seconde génération !

Bugatti Chiron, la reine incontestée des chronos

Son cas a fait débat à la rédaction. Développée sous la responsabilité de Volkswagen avec des capitaux allemands, la Chiron est-elle française ? Certains pensent que non, d'autres répondent que oui, avançant que le siège de la firme et la production restent en Alsace. Comme de nombreux athlètes, la Chiron a une double nationalité et ne peut participer sous les couleurs que d'un seul pays. Chauvins, nous dirons que c'est la France. La Chiron sera ainsi notre meilleure représentante en athlétisme, avec des chronos records dans la production automobile. Avec son W16 de 1 500 ch, elle passe de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes.

La Citroën e-Mehari, parfaite pour l'ambiance de Rio

D'une part, Rio, c'est l'une des plus célèbres plages du monde, celle de Copacabana. D'autre part, comme à chaque JO, nous allons nous découvrir une passion pour les épreuves de beach-volley, d'autant plus qu'elles se dérouleront dans un cadre paradisiaque face à l'océan. En prenant en compte ces deux aspects et pour coller au mieux à cette ambiance ensoleillée qui sent bon le sable chaud et la crème solaire, la Citroën e-Mehari semble l'auto idéale. Cette réinterprétation moderne de la voiture de plage est de plus éco-friendly, avec un bloc électrique. De quoi rouler sans complexe dans une mégalopole bien polluée.

Le PGO Speedster II, plus artisanal

Tous les quatre ans c'est la même chose : on s'enflamme pour des sports peu connus et surtout on se passionne pour des histoires de sportifs semi-professionnels, qui vivent dans l'anonymat le reste du temps. Partant de ce constat, pourquoi ne pas opter pour un porte-drapeau plus David que Goliath. La production automobile française, ce n'est pas uniquement Citroën, DS, Peugeot et Renault. Derrière ces mastodontes, il y a de petits constructeurs qui occupent des terrains divers et variés. Par exemple, PGO, marque basée près d'Alès, spécialisée dans les petits coupés et roadsters aux lignes néo-rétro (même si leur moteur est allemand puisque d'origine BMW).

La Peugeot 2008, la franco-brésilienne

Les constructeurs français sont bien implantés au Brésil. PSA et Renault ont des usines pour produire localement des véhicules similaires aux notres ou conçus spécifiquement pour l'Amérique du Sud. Peugeot construit ainsi de l'autre côté de l'océan la 2008, le plus international de ses modèles, puisqu'également fabriqué en France et en Chine. Choisir la 2008, c'est faire la synthèse entre le produit global et local, la recette idéale de Jeux Olympiques réussis.

C'est maintenant à vous de voter pour désigner celle qui pourrait être élue porte-drapeau de la production automobile française. N'hésitez pas à expliquer votre choix dans les commentaires.