La bonne nouvelle du dimanche soir - La voiture autonome, bonne pour la santé et l'indépendance
À en croire une nouvelle étude réalisée pour le compte de Nissan, la conduite autonome est une révolution "socio-économique qui va bien au-delà du véhicule lui-même". À tel point que le japonais demande aux gouvernements de se dépêcher pour créer un cadre législatif qui favoriserait le développement de cette technologie.
Nissan a dévoilé il y a quelques jours les résultats d'une étude présentée par le japonais comme "la plus vaste menée sur la conduite autonome". Celle-ci souligne les avantages socio-économiques que peut avoir cette nouvelle technologie, qui selon le constructeur s'annonce comme une révolution allant bien au-delà du véhicule lui-même.
D'après l'enquête, menée auprès de 6 000 Européens, les voitures autonomes contribueront à hauteur de 0,15 % au taux de croissance annuel sur le Vieux Continent au cours des prochaines décennies. Selon les projections du rapport réalisé par Policy Network, un institut de recherche et groupe de réflexion international indépendant, le produit intérieur brut européen serait susceptible d’augmenter de 5,3 % d’ici 2050, lorsque les véhicules autonomes auront déjà généré 17 000 milliards d’euros.
Heureusement, la voiture autonome ne sera pas uniquement une question de gros sous. Elle aura des bénéfices pour la société. Ce sera par exemple un outil pour donner une nouvelle liberté aux personnes âgées ou handicapées, en luttant contre l'isolement ou la dépendance.
Moins de stress
Les interrogés ont aussi évoqué les avantages pour leur santé. 56 % d’entre eux estiment que la diminution du stress au volant constitue le principal atout en matière de santé. Il y aura aussi, sans surprise, un effet sur les accidents. 52 % des sondés pensent que les véhicules autonomes pourront éviter ceux dus à une erreur humaine. C'est d'autant plus vrai que dans le même sondage, beaucoup avouent effectuer plusieurs tâches en conduisant, comme manger ou changer les stations de la radio.
Il reste cependant une méfiance vis-à-vis du pilotage autonome. 48 % des sondés déclarent que le plus gros inconvénient est le risque de défaillance, suivi par le fait de ne pas avoir le contrôle total sur le véhicule (39 %).
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