La Minute du Propriétaire : Audi TT RS Plus Roadster - Image et son
Signer pour une auto offrant à la fois un son rappelant celui d'une Groupe B cinq cylindres mythique et une capote en toile permettant d'en profiter cheveux au vent, c'est possible. La preuve avec l'Audi TT RS Plus Roadster présenté par Xavier dans cet épisode de la Minute du Propriétaire.
Plus de puissance, plus de qualités dynamiques et plus d'exclusivité : c'est ce que souhaite offrir Audi avec l'ultime version Plus du TT RS basée sur la seconde génération du modèle. Cette déclinaison chargée de conclure en beauté la carrière de l'auto entre 2012 et 2014 se démarque du TT RS classique par différents aspects. La cavalerie de son explosif 5 cylindres 2,5l turbocompressé passe de 340 chevaux à 360 chevaux pour un couple de 465 Nm (+ 15Nm), les canules d'échappement se teintent de noir, les rétroviseurs arborent des coques carbone tandis que les étriers des freins et le pommeau de vitesse reçoivent des logos RS Plus. Même si la marque propose à l'époque un imposant aileron pour coiffer la malle de cette version, le premier propriétaire de ce TT RS Plus a coché la case du spoiler rétractable classique sur la liste des équipements mais aussi celle d'une peinture Audi Exclusive. Cerise sur le gâteau, cet exemplaire troque son toit en dur contre une capote en toile grâce au label Roadster. L'ensemble abat dans cette configuration le 0 à 100 km/h en 4,2 secondes pour une vitesse maximale de 280 km/h.
Une bande-son très quattro
Rouler décapsulé au volant d'un TT RS Plus Roadster offre une expérience sensorielle très riche. Les grondements de son bloc TFSI rappellent furieusement les grands noms d'Ingolstadt en rallye avec la S1 et sur route avec le break de chasse RS2. L'ouverture des clapets de l'échappement à la carte via le bouton sport permet de profiter de ses râles profonds à bas régime et d'une sonorité rageuse entre 5000 et 7000 t/min. Les rapports de la boîte S-Tronic sept vitesses s'enchaînent quant à eux avec des pétarades typiques et grisantes des boîtes double embrayage couplées à des moteurs turbocompressés du groupe Volkswagen. Deux points sont néanmoins d'après Xavier décevants : la tendance du véhicule à sous-virer et l'endurance des freins. Le système de transmission Haldex employé sur les véhicules animés par un moteur transversal fait du TT RS Plus une simple traction la plupart du temps. Cette technologie envoie lorsqu'un patinage des roues avant est détecté 50% du couple maximum sur le train arrière. De quoi faire perdre au comportement du TT RS Plus le caractère joueur des quatre roues motrices équipées d'un différentiel central conventionnel. Du côté du freinage, les disques montés sur des bols en aluminium se voilent facilement. Une attention particulière doit être portée au refroidissement de ces derniers après quelques freinages appuyés sous peine de se retrouver avec un volant qui bouge dans tous les sens et une facture assez salée pour les remplacer.
Tueuse de supercars
Un bond en arrière de quelques années dans le joyeux monde des hypersportives suffit pour trouver des autos mythiques détrônées sur circuit par le TT RS Plus. L'Audi R8 dans sa version V8 4,2l atmosphérique en fait partie même si son look et son architecture la rendent plus exclusive. En matière d'alternatives récentes, Xavier pense s'orienter vers une Corvette C6 plus abordable à entretenir ou une BMW (M3 ou Z4M) plus gratifiante à mener.
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