Le groupe Renault Nissan veut économiser des milliards
Le groupe Renault-Nissan a de quoi être satisfait. Confronté à deux épreuves qui auraient pu lui coûter cher, il a réussi à les appréhender et à les gérer bien comme il faut. Une résilience qui s’est faite ainsi jour après la prise de bec avec l’Etat au sujet du poids de ce dernier dans le capital ainsi qu’à la suite de la mise en cause par une commission technique soucieuse des données revendiquées sur les émissions polluantes des produits de la gamme. Maintenant, il est temps de repartir de l’avant. En faisant des économies.
Carlos Ghosn, ci-devant le directeur général des deux constructeurs Renault et Nissan, nous le dit : "il n'y a plus d'interrogations, plus de doutes, plus de discussions; tout cela est derrière nous. Il faut se concentrer sur le développement de synergies". Une stratégie dont le but est de faire des économies. Ces dernières avaient été réclamées dès 2014 à hauteur de 3,8 milliards d'euros de réduction de coûts. Cette fois, ce sont 4,3 milliards qu’il va falloir faire.
Pour ce faire, l'alliance prévoit d'accroître le développement de synergies en partageant notamment davantage de composants. Nissan et Renault envisagent donc d'intensifier leur collaboration y compris dans le domaine du développement. A ce propos, Carlos Ghosn a confirmé que ses troupes envisageaient bel et bien de lancer au moins 10 véhicules équipés d'une technologie de conduite autonome d'ici à 2020.
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