Le Xpeng G6, un nouveau venu avec des arguments
ESSAI VIDÉO - Depuis quelque temps, rares sont les mois où le marché français ne voit pas apparaître une nouvelle marque chinoise. Celui-ci ne fait pas exception puisque Xpeng débarque dans notre pays avec deux SUV. Nous avons pris le volant du plus compact des deux, le G6, appelé à devenir le best-seller de ce nouveau label.
Sommaire
Note
de la rédaction
12,9/20
EN BREF
SUV chinois
4,75 m
A partir de 42 990 €
Pas facile de s’y retrouver dans l’avalanche de marques chinoises qui débarquent en continu sur le marché français. Si la plupart appartiennent à d’énormes conglomérats, ce qui permet d’espérer qu’elles perdureront dans notre pays, d’autres sont des entreprises indépendantes. C’est le cas de celle qui nous intéresse aujourd’hui : Xpeng.
Fondée en 2014, cette marque a des airs de petit poucet face à certains de ses compatriotes que sont MG ou BYD. Pourtant, même si son nom est encore inconnu chez nous, elle s‘est établie depuis quelques années dans certains pays voisins du nôtre. Les Allemands, Danois, Néerlandais, Norvégiens et Suédois peuvent ainsi rouler au volant de ces autos depuis 2021. Depuis quelques semaines, c’est également le cas des Français.
Pour son arrivée dans l’Hexagone, Xpeng a choisi de limiter son offre à deux modèles. En effet, contrairement aux autres pays européens dans lesquels elle est déjà distribuée, nous n’aurons pas droit, du moins dans un premier temps, à la berline P7. Il faudra donc nous contenter de deux SUV. Le premier, nommé G9, est de la taille d’un Mercedes GLE. Quant au second, le G6, il affiche un gabarit plus en adéquation avec les désidératas de la clientèle française, avec des côtes proches de celle d’un Tesla Model Y. Précision d’importance : ces autos sont uniquement à motorisation électrique.
Inspirations diverses
Pour ce premier essai d’une Xpeng, nous avons pris longuement le volant d’un G6. Bien qu’il soit entièrement inédit, ce SUV coupé laisse, au premier regard, une impression de déjà-vu. Et pour cause, puisque le bureau de design s’est visiblement inspiré de certains concurrents. Le profil général rappelle ainsi le Tesla Model Y tandis que la proue utilise quelques effets de style vus, notamment, chez Mitsubishi et Citroën. Quant au dessin de la partie arrière, il a clairement des airs de Jaguar.
Une fois n’est pas coutume, ce mélange donne une allure générale réussie et plutôt élégante. Les proportions générales sont, en effet, harmonieuses bien que le gabarit reste raisonnable (longueur de 4,75 m, largeur de 1,92 m et hauteur de 1,65 m). Et l’auto est visuellement bien posée sur la route grâce à son empattement généreux (2,89 m).
De nombreux éléments de LED soulignent le dessin de la carrosserie et, si elle est principalement composée de teintes mornes (du blanc, du noir et plusieurs variantes de gris), la palette de couleur comprend un orange pailleté de bleu qui permet à l’auto de se distinguer visuellement dans la circulation.
Le sens de l’accueil
Ce qui surprend le plus lorsque l’on s’installe à bord du G6, c’est la présence d’une planche de bord plutôt traditionnelle. Là où nombre de véhicules électriques optent pour un mobilier ultra-épuré où l’ensemble des informations est regroupé sur un écran central, le Xpeng conserve un combiné d’instrumentations traditionnel, ben que totalement numérique. Ce qui ne l’empêche pas de tomber dans le travers de la tablette "toute-puissante".
Celle-ci mesure ici presque 15" de diagonale, ce qui la met dans la norme par rapport à ses rivaux les plus récents. Surtout, elle permet le pilotage de la totalité des fonctions de confort et de sécurité. Qu’il faille passer par cet écran pour régler la climatisation, sa musique ou déconnecter quelques-unes des aides à la conduite, c’est déjà peu simple. Mais les développeurs de ce dispositif, nommé Xmart, ont visiblement pris un malin plaisir à multiplier les menus et sous-menus. Effectuer ces manipulations en conduisant impose donc de quitter trop longuement la route des yeux, au grand dam de la sécurité.
Par ailleurs, le mobilier se révèle bien construit. Si les plastiques sont de bonne facture, sans plus, les assemblages ne souffrent pas la critique. Seul le cuir artificiel qui habille systématiquement les sièges se montre assez peu valorisant à l’œil.
Grâce à son empattement conséquent, le G6 offre un espace généreux à tous les occupants. Même la garde au toit aux places arrière ne pâtit pas de la ligne "coupé" grâce à l’inclinaison marquée, ce qui ne plaira pas à tout le monde, de la banquette. À noter que l’inclinaison du dossier de cette dernière est réglable. Chaque passager appréciera, en revanche, la luminosité qui règne à bord, les surfaces vitrées se révélant généreuses et, surtout, le large toit vitré étant livré en série.
L’espace réservé aux bagages est tout aussi appréciable puisque, sous la tablette, on dispose déjà de 571 l. En revanche, une fois les dossiers de la banquette rabattue, le volume maximal apparaît, avec 1 374 l, tout à fait quelconque. En revanche, et ce n’est pas si courant, le plancher du volume de chargement demeure parfaitement plat, ce qui facilite amplement le chargement.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,75 m
- Largeur : 1,92 m
- Hauteur : 1,65 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 571 l / 1 374 l
- Boite de vitesse : NC
- Carburant : Electrique
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2024
* A titre d'exemple pour la version AWD PERFORMANCE 87.5 KWH.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
Photos (51)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération