

Il s’appelle Mark Fields et il présidait aux destinées de Ford depuis trois ans. Avec une stratégie dans l’air du temps : privilégier le développement des véhicules autonomes. L'objectif de Mark Fields était de vendre 13 modèles électriques dans les cinq prochaines années et une voiture autonome en 2021. La bonne voie, mais pour y arriver, il faut faire des choix. Ce qui est investi quelque part ne l’est plus ailleurs. Un effet domino qui s‘est montré d’autant plus brutal que le marché américain, dans le même temps, s’est ralenti.
Résultat : Ford a vu ses bénéfices plonger de 38 % en 2016 tandis que près de 1 400 emplois en Amérique du Nord et en Asie ont été supprimés pour améliorer la rentabilité. Des mauvaises nouvelles qui n’ont pas été contrecarrées par une lueur d’espoir. Ford tarde en effet à tester sur route sa flotte de voitures autonomes et brille par son absence sur le marché des véhicules électriques. Alors que la General Motors vend la Chevrolet Bolt, une voiture électrique de moyenne de gamme, tout en augmentant les tests de ses véhicules autonomes.
Pour Fields, on n’a donc pas laissé le temps au temps. Son congé lui a été signifié et il a été remplacé par Jim Hackett, 62 ans, ancien de Toyota et qui était jusqu'ici responsable de la division des véhicules autonomes et technologies. Une provenance qui rassure la bourse. La preuve : suite à l'annonce du changement de PDG, l'action Ford progressait de 1,52 % à 11,03 dollars à l'ouverture de Wall Street. Jusqu’à quand ?
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