2. Les resultats de nos tests

Moteur

Difficile de départager nos deux concurrentes du jour. Si on ne prend en compte que les sensations, c’est le moteur de la i30 N qui s’en sort le mieux car il a plus de couple (378 Nm). De son côté, le quatre cylindres de la Peugeot est très loin de démériter car il possède une plus grande allonge. Il est également plus vivant en haut mais il bénéficie surtout d’une plus grande linéarité. Dans les conditions froides et plusieuses de notre essai, la large plage de couple à mi-régime de la i30 N est vraiment un problème. On constate ainsi un manque de motricité et du sous-virage.

En résumé, pour la puissance pure, avantage à la Hyundai. Par contre, le moteur de la 308 est plus exploitable, plus linéaire et donc plus agréable.

 Freinage

Difficile à dire aujourd’hui vu les conditions. Les deux freinent bien donc égalité.

 Efficacité/tenue de route

Aucun doute dans ce domaine. C’est une victoire large de la Peugeot, qui s’avère mieux équilibrée, plus homogène, plus agréable à conduire vite et surtout bien plus fun. Peugeot fait parler son expérience avec une voiture qui tourne dans un mouchoir de poche et avec une excellente motricité. La i30 ne démérite pas mais elle doit s’incliner en raison d’un patinage important, d’un tempérament trop sous-vireur et surtout d’un poids largement supérieur à celui de la 308 : + 300 kg, cela ne pardonne pas, surtout sur circuit.

Forcément, cela se retrouve dans les performances. Pas vraiment sur le 0 à 100 km/h où nos deux rivales se marquent à la culotte avec 6,1 s pour la I30 et 6 s pour la 308. Mais le chrono du circuit des Écuyers a été sans pitié pour la coréenne, qui s’est prise près de 5 s/tour par la française (2'19''34 contre 2'14''45). Dans le milieu, on appelle cela se prendre une valise.

Plaisir de conduite

Victoire de la 308 une nouvelle fois car elle est ultra-joueuse. Sur cette piste froide et glissante, c’était génial, du pur bonheur. Même dans les épingles, on arrivait à la faire tourner sans même toucher le frein à main puisqu’il est électronique. Un vrai kart. Le seul reproche concerne la présence des mouvements de caisse parasites lorsque la voiture retrouve de l’adhérence mais rien de grave pour autant.