Londres va étendre sa zone d'exclusion pour les véhicules
La guerre de Londres contre l'automobile ne fait que se développer. Après avoir instauré un péage en 2003 un péage urbain dont le tarif n'a cessé de croître, la mairie de la capitale londonienne franchit un nouveau cap en élargissant la zone de faible émission à l'ensemble du territoire de la capitale londonienne.
Londres est l'une des villes les plus réfractaires à l'automobile. Après avoir installé un péage dont le prix n'arrête pas d'augmenter, mis en place une zone à faible émission limitée au centre-ville en 2019 puis élargie en octobre dernier, Sadiq Khan, le maire de Londres vient d'annoncer qu'il souhaite aller encore plus loin dans sa chasse aux véhicules. En effet, il souhaite désormais étendre cette zone ULEZ (ultra low emission zone) d'ici 2023 à tout le Grand Londres, où vivent neuf millions d'habitants.
Selon lui : "Le triple défi qui est de combattre la pollution de l'air, l'urgence climatique et les embouteillages signifie que nous devons réduire encore plus les émissions de nos véhicules à Londres. Nous n'avons tout simplement pas de temps à perdre."
Pour rappel, les conducteurs de voitures à essence généralement fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel généralement fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent actuellement débourser 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans la zone ULEZ. Pour les camions et cars, il faut payer 100 livres (116 euros) par jour.
Un coût déjà exorbitant, qui est alourdi par le péage urbain dénommé "congestion charge" qui s'élève à 15 livres par jour (17,70 euros) pour tous véhicules qui pénètre dans l'ultra-centre.
Il faut donc être très motivé et/ou aisé pour aller tous les jours en voiture à Londres puisque la facture globale peut atteindre presque 33 €/jour.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération