Marché des camions : du diesel, sinon rien
Si l'électrique a toujours du mal à percer véritablement au sein du marché automobile des véhicules neufs, que dire de celui des camions... En 2019, plus de 97 % des immatriculations se faisaient en diesel, et 0,2 % en électrique. Il faut aussi dire que l'offre est restreinte.
Le marché du camion s'est bien porté en Europe en 2019, avec une progression de 3,5 % des venets, à 361 135 unités. La plupart des marchés ont été à la hausse, en dehors de l'Italie. Mais ce qui frappe le plus, c'est la part toujours énorme du diesel dans les motorisations.
L'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles) annonce que le diesel a compté pour 97,9 % des immatriculations de véhicules de plus de 3,5 tonnes. Fait amusant : 227 camions à moteur essence ont été vendus sur toute l'année, quasiment exclusivement en Finlande et en Allemagne.
Comme le souligne l'ACEA par les chiffres, la propulsion électrique sur les véhicules professionnels et commerciaux est faiblement représentée : 0,2 % pour l'électrique, 0,1 % pour l'hybride. Il faut cependant dire que les contraintes sont énormes : une offre très limitée, une après-vente à réaliser exclusivement chez le constructeur (les mécaniciens camions électriques ne courent pas les rues), des autonomies forcément plus faibles, et des batteries très longues à recharger, dans une Europe encore faiblarde en bornes de recharge rapide.
Une lueur d'espoir toutefois pour les camions électriques : la croissance (109 % en 2019) et, petit à petit, la démocratisation de certaines offres. Le marché est toutefois particulier : La quasi totalité des ventes de camions (3,5 tonnes, ou plus) électriques en Europe s'est faite en Allemagne...
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