En remportant son deuxième succès en deux Grand Prix cette année, Jorge Lorenzo ne fait pas seulement une excellente affaire au championnat, il entre aussi dans les statistiques comme l'égal de Luca Cadalora, qui, seul jusque là depuis 1992, avait réussi a enlevé les deux premiers Grand Prix d'une saison en étant titulaire du titre mondial.
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Si le fait qu'un Hongrois, en la personne de Talmacsi, remporte un Grand Prix n'est certes pas une nouveauté, ce qui est en revanche inédit c'est qu'une course entière soit ainsi dominée par deux pilotes de l'Est. Car Gabor n'a arraché sa victoire que dans les ultimes mètres du tracé de Jerez à un Lukas Pesek opiniâtre mais encore un peu fébrile.
Lorenzo a gardé sa pole mais la journée a été beaucoup moins facile que celle d'hier. La réplique est venue de ses compatriotes, dont Barbera, toujours aussi motivé pour enfin prendre l'ascendant sur celui qui l'a invité à quitter le team officiel, pour celui de Toth, par ailleurs d'un excellent niveau.
Les sœurs Piaggio ont repris le pouvoir après une première journée où la KTM de Koyama était venu jouer les troubles fêtes. Au soir de cette seconde séance, si la machine orange est toujours menaçante, la physionomie de la grille ressemble cependant bel et bien à une réunion de famille, avec Aprilia en bout de table.
Jorge Lorenzo, sur ses terres, a littéralement assommé la concurrence lors de cette première séance qualif à Jerez. En mettant pas loin de la seconde dans la vue de son premier poursuivant, il vient d'un coup d'un seul calmer les velléités de ses adversaires déclarés dans la course au titre.
Lors du dernier Grand Prix au Qatar, les deux parties avaient été malheureuses. Un souci technique bénin mais aux graves conséquences pour Pasini, et un « loup » sur la KTM, dominée tant et plus par la maison Piaggio. Un « loup » débusqué du côté de Matighoffen comme un choix de carbus défectueux, et aussitôt remplacé, par les séries de l'an dernier.
A croire que les véhicules à trois roues deviennent une mode chez les constructeurs. Après Can Am et son Spyder et Lazareth et son Triazuma, c'est au tour d'Aprilia de nous dévoiler ses talents à travers son trois roues : le Trivio. C'est le designer Bertarelli qui est à l'origine de ce concept.
Aperçu au salon des Sports et Loisirs Mécaniques de Caen le week-end du 24-25 février, cette magnifique « Réplica Valentino Rossi » attire mon regard qui ne pouvait pas la manquer. Il était impossible de ne pas l'apercevoir.
Depuis que le groupe Piaggio a intégré dans sa nébuleuse le blason de Noale, ça bouillonne chez une marque Aprilia de nouveau positionnée comme ambitieuse. A ce titre, de l'autre côté de la Manche, des échos semblent confirmer que le V2 qui va faire le bonheur du nouveau roadster Shiver et qui va mouvoir l'original concept Mana, va se positionner comme la pierre angulaire d'une gamme complète de motos.
Forza Italia ! Tel pourrait être, de manière concise, le premier bilan de la saison à l'issue de ces premières joutes. Une Ducati aux allures de missile sol-sol avec un Stoner transfiguré autant par son récent mariage que son nouveau statut de pilote usine, et des Aprilia qui s'en donnent à cœur joie dans les deux catégories intermédiaires délaissées par les marques japonaises.
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