A Bologne, en pleine fête en l'honneur de Ducati, Valentino Rossi s'est exprimé sur cette nouvelle aventure qui l'attend avec les rouges. Devant une foule en liesse, on peut dire que cette initiative a été l'événement qui a scellé l'union entre les deux icônes transalpine, un mariage placé sous le sceau historique des cent cinquante ans de l'unification de l'Italie.
Pendant qu'il est en exposition photos à Varese sous l'emblème Yamaha, Valentino Rossi est en chair et en os à Bologne pour haranguer la foule pour Ducati. Le « Doctor » est ainsi un patrimoine vivant de la moto qui peut être étonnamment partagé par tous.
Le choix n'est pas anodin car de ce qui sera sélectionné devra sortir la substantifique moelle utile au succès sur les autres tracés du calendrier de la saison Superbike. De quoi s'agît-il ? De la désignation du circuit test par les écuries.
Ça change à la tête de Ducati. Le Directeur Général en place à la tête du groupe depuis 1998, à qui l'on doit la filière française Ducati West Europe, laissera sa place mi-mars à Thierry Mouterde.
La question avait été posée dans ces colonnes et de l'autre côté de la Manche vient une réponse de la part d'un Américain. Celui en qui Valentino Rossi a peut être le plus confiance dans le paddock du Moto GP, et qui a été son équipier chez Yamaha, Colin Edwards s'est ainsi ouvert auprès de MCN sur l'interrogation portant sur l'état de santé et le niveau sportif réels du "Doctor" à maintenant quelques semaines du début de saison au Qatar.
Il est vrai que la GP11 a bien besoin d'une thérapie pour se montrer à la hauteur des Honda et autres Yamaha en cette saison 2011 du Moto GP qui s'annonce. Au vu des premiers chronomètres, ce serait même un remède de cheval qu'il faudrait administrer, mais pour autant, cette situation n'entame en rien l'enthousiasme des hommes de Bologne.
Le début de saison Moto GP approche pour une usine Ducati qui peut considérer l'échéance avec une certaine angoisse. Car la GP11 est loin du compte tandis que les Yamaha et autres Honda tournent dans des zones chronomètriques qui leur sont encore inaccessibles.
Il est parti chez Ducati mais Yamaha continue apparemment à penser à lui. On aurait pu imaginer qu'ils s'étaient quittés fâchés, comme un couple désuni par l'arrivée d'un autre prétendant, mais il n'en est rien.
Le Ducatiste pur et dur n'a peut être pas encore digéré l'abandon officiel du Superbike, n'a pas forcément intégré dans son paysage le diabolique Diavel et se remet à peine d'une délocalisation de la production en Thaïlande. Mais il faut qu'il sache qu'il n'est pas au bout de ses peines.
L'an dernier, il avait mis un point d'honneur à terminer toutes les courses de sa première campagne en Superbike. Mais cette année, il sait déjà qu'il ne renouvellera pas avec la Ducati la statistique inscrite avec la Suzuki, puisque Sylvain Guintoli a dû déclarer forfait pour la deuxième manche du meeting d'entrée de Phillip Island.
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