Comme quoi, les choses changent et c'est tant mieux, et c'est surtout bon pour le marché du deux roues. Effet "salon de la moto" ou pas, toujours est il que le leader incontesté du classement des meilleures ventes scooters de l'année s'est fait détrôner au mois de septembre.
Comme nous vous l'avions annoncé ici, par le biais de votre modeste serviteur généreusement invité par le Gil Motorsport, Caradisiac a eu le privilège de vivre au cœur de l'événement la finale du Superbike à Magny Cours.
Reine des reines sur le segment des customs 125 cm3, la Shadow est chère, mais “elle le vaut bien” comme dirait une certaine pub. Un tarif élevé pour une moto exclusive, tel est le prix a payer pour devenir l'heureux possesseur de ce qui se fait de mieux dans la catégorie.
La collection des pots devient de plus en plus grande. Le choix de celui-ci devient donc de plus en plus cornélien. Certains voudront faire dans le classique, d'autres plutôt dans le GP réplica. Et puis d'autres encore voudront LE pot que personne d'autre n'a.
Double victoire d'Haga en terre nivernaise, mais deuxième titre quand même pour un Toseland réaliste qui a géré au mieux une course cruciale pour l'attribution d'un titre pour le moins convoité. Le suspens sera donc aller jusqu'à son terme puisque Toseland n'a sa couronne que pour deux malheureux points.
Kenan Sofuoglu a remporté la dernière manche d'une saison de mondial Supersport au cours de laquelle il n'a jamais rien lâché. Déjà titré, il a mis un point d'honneur à batailler avec un Parkes motivé pour devenir vice-champion et remporter sa dernière victoire avant un envol vers le Superbike que beaucoup annoncent comme prometteur.
Il a de quoi être radieux l'Anglais. Dans le milieu du peloton néanmoins de tête, il avait beaucoup à redouter de cette Superpole conditionnant la grille de départ des courses demain. Et à l'issue desquelles il peut se voir titrer pour partir du mondial Superbike la tête haute, vers le Moto GP.
Déjà Champion du Monde et bientôt en mondial Superbike, Kenan Sofuoglu a mis un point d'honneur à en terminer avec le Supersport en signant sa dernière pole de sa carrière dans la catégorie. Le Turc devance un Parkes toujours aussi affamé du titre de dauphin, alors que Charpentier a chuté au mauvais moment, soit dans les dernières minutes de la séance.
Un petit matin avec un brouillard à couper aux couteaux, voilà ce qui attendait les protagonistes du chapiteau Superbike, aujourd'hui, à Magny Cours. Le programme de la journée a donc été d'entrée chamboulé, mais il y en a un que cette situation n'a guère perturbé : Sébastien Charpentier.
Voilà de quoi combler un père qui par ailleurs, en son temps, n'était pas le dernier à tordre la poignée et affoler les chronos. La famille Foray, à ne pas confondre avec Fabien, a la compétition dans les gènes. Et à Magny Cours pour cette finale des championnats du landernau du Superbike, elle a l'occasion de se révéler sur la scène internationale.
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