2. Mercedes GLC (2022) - Sur la route : confort et sobriété
La 300 de de notre essai développe donc 335 ch et 750 Nm cumulés, ce qui représente des valeurs costaudes. Et c'est tant mieux, car il faut rappeler ici que ce sont 2,4 tonnes qui sont à emmener.
Nous commençons notre péripple en mode 100 % électrique, curieux de savoir si les 128 km maximum, ou les 114 km minimum annoncés en cycle WLTP sont utopiques ou réalistes.
A notre grande surprise, ils sont parfaitement réalistes ! Pensez, en cravachant la bête pour faire des images, en empruntant ensuite de l'autoroute à 120 km/h de moyenne, et sans chercher à pratiquer le moins du monde de l'éco-conduite, nous avons effectué 108 km avant que le moteur thermique ne se réveille. En conduite plus conforme au quotidien de tout un chacun, nous estimons que dépasser les 120 km est tout à fait possible.
Nosu avons aussi roulé en mode hybride, laissant alors la voiture choisir entre 100 % électrique, un mode qui est d'ailleurs sélecttionné la plupart du temps, et thermique (toujours aidé par un boost électrique). Et là encore, sans ménager nos efforts et à un rythme fort enlevé, la consommation moyenne s'est établie à 5,2 litres aus 100 km. Nous avons pourtant roulé vite, y compris sur petite routes typées montagne, et sur presque 200 km. Rapporté à la puissance de l'ensemble, au poids, à l'aérodynamique de SUV, c'est un chiffre redoutablement bas, qui aurait pu l'être encore plus en conditions plus traditionnelles de roulage. Impressionnant.
Facile me direz-vous, avec une telle capacité de batterie pour aider le thermique. Oui, c'est vrai. Mais ça n'en reste pas moins très efficace concrètement.
Les performances sont aussi à saluer, le GLC 300 de est vigoureux, reprend en souplesse à très bas régime. Le thermique se met en route lorsque nécessaire en toute transparence, mais aussi en toute discrétion. Les bruits sont en effet bien filtrés, tout comme ceux en provenance de la route, les bruits d'air également.
Le confort en mode de conduite bien nommé "confort" est très ouaté. Un peu trop pour votre serviteur qui préfère un meilleur maintien de caisse. C'est ce qui est obtenu en mode "sport", avec à la clé un comportement plus efficace, qui permet même de jouer un peu sur petite route.
Bien sûr, le poids se fait sentir, mais la motricité offerte par le système 4MATIC est sans faille, la direction est précise, et le freinage ne fait jamais défaut, ce qui permet de se faire plaisir en toute sécurité. Les roues arrière directrices rendent le GLC aussi très agile en ville et dans les enchainements de virages. C'est assez bluffant, d'autant que la direction à démultiplication variable est très directe. On fait très peu de tours de volant pour braquer.
La boîte 9G-Tronic fait bien son travail, avec beaucoup de douceur et de réactivité. Au volant, les palettes ne servednt pas à passer les rapports, mais à gérer le niveau de régénération d'énergie à la décélération. On passe de roue libre à un fonctionnement presque "One pedal", mais il faut toujours freiner un peu pour s'arrêter complètement. Mercedes annonce d'ailleurs que la récupération d'énergie à été largement optimisée (jusqu'à 100 kW pendant presque 8 secondes).
Pour résumer, le GLC a un excellent châssis, très sécurisant, des performances de haut vol, obtenues en toute décontraction et en silence, et une consommation redoutablement basse. Il a tout pour lui, comme on dit, à part effectivement une sensation de poids inévitable. Eh oui, le 300 de pèse 415 kg de plus que le 220 d sur lequel il se base...
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