Mitsubishi ASX (2024) : le cousin japonais du Renault Captur passe lui aussi par la case restylage (Présentation vidéo)
Quinze jours après l'apparition du Renault Captur de phase 2, Mistubishi dévoile lui aussi le relooking de son ASX, cousin du premier. Sauf que cette fois-ci, sa face avant est très différente de celle de son cousin français.
En général, le restylage d’une auto intervient après 3 ans de bons et loyaux services. Pas chez Mitsubishi. Son ASX reçoit un lifting un peu plus d’un an seulement après son lancement. La cause de cette courte vie de la première version est à chercher du côté de chez Renault. Car le mini SUV japonais n’est qu’un clone du Captur du losange qui vient de dévoiler la phase 2 de son modèle à lui, cinq longues années après sa naissance. Logiquement, Mitsubishi embraye donc le pas au Français pour lui aussi lancer sa phase 2.
Mais si la première version de la copie était un peu fainéante, se contentant d’un changement de logo et de quelques artifices qui n’ont pas trompé grand monde, le restylage a permis au Japonais de travailler plus en profondeur les changements, notamment sur la face avant. Et si elle n’est pas méconnaissable, elle a au moins le mérite de s’éloigner de celle de son cousin.
Le triangle qui entoure le logo disparaît, et la calandre se strie de six traits chromés façon Jeep. Chez Mitsubishi, on appelle ce design « dynamic shields ». Le bouclier est lui aussi remanié. Sinon ? Pas grand-chose de neuf à l’extérieur, si ce ne sont de nouvelles coques de feu à l’arrière, comme à l’avant d’ailleurs.
À l’intérieur, comme sur le Captur, on ne change pas une équipe qui gagne, puisque le SUV Renault s’est vendu à 2,2 millions d’exemplaires depuis son lancement en 2019. Alors, chez Mitsubishi on s’adapte, on se contente de changer le logo du volant et on reprend le même habitacle. La planche de bord est absolument similaire et l’écran central, vertical, de 10,4 pouces gagne quelques millimètres, un gain similaire à celui du Captur.
Un compte Google pour utiliser certains équipements
Ce nouvel écran recèle la toute nouvelle interface baptisée "Google built-in" et appelée OpenR chez Renault. Elle offre l’assistance vocale (il suffit de dire « hey Google ») et donne accès à la navigation, aux messages, et à des contenus multimédias. On voit évidemment l’avantage pour le constructeur et l’utilisateur, mais aussi pour Google, puisque, pour bénéficier de toutes ces facilités, le client doit ouvrir un compte chez le géant de Mountain View.
Côté habitabilité, rien ne change entre les deux modèles. La banquette arrière est coulissante sur 16 cm. Une manœuvre bien pratique pour augmenter la taille du coffre. Loin d’être négligeable pour autant puisqu’il contient 442 L, il accroît sa taille pour passer à 536 l, lorsque la banquette est avancée. Mais gare à l’espace pour les jambes dans ce cas. À ces places arrière, deux prises USB-C sont proposées.
Cet ASX dispose aussi, en plus des équipements classiques, du système Mi-Pilot, sur les versions haut de gamme munies de la boîte auto. Il associe le régulateur adaptatif et le lane assist pour une conduite autonome basique.
Bien sûr, sous la robe plus ou moins nouvelle, se cache des entrailles bien connues. La plateforme reste la CMF-B partagée entre le Renault Captur et ce Mistubishi ASX. Tous les deux sortent des mêmes chaînes de l'usine de Valladolid en Espagne et tous les deux partagent aussi leurs moteurs, tous sont plus ou moins hybridés, hormis l’entrée de gamme : un 1,0 l turbo qui dispense 90 ch. Il s’agit du Renault TCE à 3 cylindres, renommé MPI-T chez le Japonais.
Plus puissant, 1.3 DI-T micro-hybridé s’offre deux puissances : 140 et 160 ch. Ce dernier est uniquement disponible avec une boîte auto. Enfin, pour chapeauter sa gamme, Mistubishi propose, tout comme Renault, l’hybride HEV (E-Tech full hybrid chez le losange) de 145 ch. Il a droit, lui aussi, à deux moteurs électriques, à un bloc essence de 1,6 l et à la boîte auto. Un dispositif qui permer d’obtenir des émissions de 104 g/km.
Restera la question du choix, entre l’original Renault et la copie Mitsubishi, au moment ou les deux engins seront commercialisés, au cœur de l’été prochain. Question ramification du réseau, il n'y a pas photos. Avec ses 550 concessionnaires, Renault domine largement les 125 panneaux Mitsubishi dans l'hexagone. Il est donc logiquement plus facile de trouver, et d’entretenir, un Captur plutôt qu’un ASX. Mais il n’y a pas que la proximité dans la vie. Certes, le Japonais risque d’être un poil plus cher que le Français. Ce dernier a déjà annoncé ses tarifs qui débutent à 24 900 euros.
Quant à l’ASX, il n’a pas encore livré les siens. Mais comme le précédent, il devrait offrir un niveau d’équipements plus complet, avec notamment quelques spécificités comme le toit panoramique ou des sièges avant spécifiques. Des éléments à même de justifier ses prix plus élevés.
De plus, le Japonais a une botte secrète. Comme la gamme Hyundai, il propose une garantie de 5 ans et/ou 100 000 km, alors que Renault se contente toujours des deux ans légaux. Une différence qui peut, éventuellement, faire pencher la balance du côté japonais.
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