Pour permettre au V4 transalpin d'offrir le meilleur, le fabriquant hollandais propose une ligne complète racing.
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Après plus de 30 ans de collaboration en compétition mais aussi et surtout de nombreux succès, la constructeur Suzuki et le préparateur Yoshimura sont devenus indissociables dans l'univers de la moto.
Au sortir du rendez-vous du Miller Park, le bilan net de Ducati n'est pas très satisfaisant. Pourtant, Borgo Panigale revient sur le Vieux Continent avec de solides certitudes. Ses 1198 ont certes pêché par leur fiabilité, mais elles ont visiblement apprécié la cure d'amaigrissement de trois kilos accordé la le FIM.
C'est le malchanceux de la semaine. Par deux fois, il a dominé les deux manches du Superbike au Miller Park et pourtant, il n'en a jamais vu l'arrivée. A trois tours de la fin de la première course, alors qu'il livrait une prestation proche d'un festival, sa Ducati s'est éteinte à cause d'un souci d'électronique.
Max Biaggi a de quoi être comblé. Au Miller Park, il a remporté un nouveau doublé cette saison tandis que ses adversaires directs étaient touchés par le sort. Pour le championnat, Leon Haslam finissait par craquer lors de la seconde manche alors que pour les victoires, c'est Carlos Checa qui était frappé de malédiction, et par deux fois consécutivement.
La vaine domination d'un Carlos Checa maudit, la fiabilité aléatoire des Ducati et les coups du sort de la concurrence ont ouvert un boulevard à un Max Biaggi qui est passé au travers des ennuis. Même le valeureux Haslam est allé à la faute, sa première depuis le début d'une saison jusque là remarquable.
Les augures de cette seconde manche du Superbike à Miller Park auront été décidément favorables à l'Empereur Romain. Max Biaggi a en effet à la fois profité du nouvel abandon d'un Carlos Checa, pourtant encore dominateur, pour enlever sa sixième victoire de la saison, mais en plus, il a tiré les bénéfices de la chute de son rival pour le titre Leon Haslam pour s'emparer des commandes de la course au titre.
Malheureux Carlos Checa. Bon envol et course autoritaire avec des chronos réguliers et rapides, l'Espagnol avait, petit à petit, lâché un Max Biaggi opiniâtre et seul en mesure de pouvoir suivre son rythme effréné. Hélas, à seulement trois tours du but, la 1198 décidait d'en rester là et d'abandonner son malheureux cavalier en rase campagne.
En descendant de sa Ducati après avoir réussi le sixième chrono de la Superpole, Noriyuki Haga assurait qu'il avait trouvé la solution à son problème et que pour le jour de la course, il faudrait compter sur lui.
Pour la première fois depuis le début de cette saison du mondial Superbike qui sonnera sa mi-temps ce lundi sur le tracé du Miller Park, Noriyuki Haga a réalisé une bonne qualification. Sixième à l'issue de la Superpole, il y avait bien longtemps que l'on n'avait pas vu le Japonais à pareille fête.
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