2. Opel Crossland restylé - Sur la route : l'essentiel est préservé.
Sous nos pieds : des suspensions revues et corrigées. Dans nos mains : une direction censée distiller plus d'informations. Sous le capot, le moteur essence trois cylindres made in PSA de 1.2 l turbo et 110ch. Un bloc qui équipe presque tous les petits et moyens modèles du groupe, même s'il s'appelle Puretech chez Peugeot et Citroën. Pas une découverte donc. Mai alors, comment s'accommode-t-il de ce crossover après son lifting ? Pas mieux, ni moins bien qu'ailleurs. Un peu creux a très bas régime, un peu bruyant en raison de son nombre de cylindres limité, il est de bonne volonté dès que son turbo s'en mêle. Le châssis lui, fait toujours face à la situation. Confortable quand il le faut, et agile quand il le doit. Les nouveaux réglages ? Ils ne renversent pas la table des références en la matière, et sont peut-être plus fermes, d'un rien, par rapport aux précédents, histoire de séduire un peu plus la clientèle allemande, friande d'autos aux suspensions consistantes.
Un Peugeot 2008 sans les inconvénients d'un Peugeot 2008
La direction elle aussi a été corrigée. De vague, elle est devenue un peu plus directe. Pour autant la remontée supplémentaire d'information promise n'est pas vraiment au rendez-vous. Même si on en a connu de pires, en provenance d'autres marques, qu'une certaine pudeur nous empêchera de citer. Reste que cet ensemble est on ne peut plus cohérent. Lorsque l'on atteint la vitesse de croisière, même le bruit, que l'on constate lorsque le moteur est en charge, s'estompe.
Finalement, cette Opel rassemble tout ce qu'on demande à un SUV urbain : la polyvalence que les citadines n'ont pas vraiment. Car il est relativement agile en ville, suffisamment dynamique en dehors et capable d'embarquer tout son petit monde et ses bagages. Bien sûr, ce Crossland a une plateforme de retard, puisque la sienne est héritée du précédent Peugeot 2008, ce qui ne lui permet pas, comme son cousin du lion, de bénéficier d'une version électrique. Et alors ? Il y a toujours des clients pour les bons vieux moteurs thermiques. Et ils sont encore majoritaires, en plus.
Les passagers arrière ? À l’aise sans être choyés
On l'a dit, le conducteur de ce petit SUV est plutôt bien soigné. Mais qu'en est-il de ses passagers ? Celui de la place avant est logé à la même enseigne que lui. En revanche, à l'arrière, les choses sont différentes. Si la place aux jambes est conséquente, surtout si la banquette est reculée au maximum il n'en va pas de même du confort. Ce Crossland, comme la majorité des SUV, et des monospaces aussi d'ailleurs, semble conçu pour les seuls passagers avant. Confortables devant, ils semblent tous être frappés d'un curieux virus : le tapecul19. Une pandémie étonnante pour des autos à vocation familiale susceptibles d'être souvent occupées aux places arrière. Mais peut-être que les constructeurs considèrent que les enfants n'ont pas le même sens du confort que leurs parents, et s'accommoderont de ce syndrome. Une seule manière de leur faire toucher du doigt ce problème : les faire voyager à bord de n'importe quelle berline pour qu'ils puissent apprécier la différence.
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