4. Peugeot 3008 hybrid 136 ch  (2024) - L’évaluation dans la catégorie : 37 critères analysés et notés

La concurrence

Et que peut-on avoir ailleurs pour à peu près le même prix ? Il y a d’abord les concurrents « intra-familiaux », comme le Citroën C5 Aircross (36 290 €) et la Jeep Compass, avec un système hybride très similaire et 130 chevaux (35 200 €). Chez Renault, le système mild hybrid annonce 160 ch (38 500 €) sur l'Austral. Le reste des rivaux sont tous des full hybride. Il y a les coréens Kia Sportage 215 ch (39 690 €) et Hyundai Tucson 230 ch (39 250 €). Mais le plus concurrentiel est probablement le Nissan Qashqai, qui démarre à 32 200 €. En tenant compte de tout ce qu’il propose en termes de design, de charisme, de performances, d’aspects pratiques et d’équipement, le Peugeot 3008 hybride constitue donc une offre assez cohérente, et plutôt bien positionnée dans son segment.

À retenir : pas de raison que ça s’arrête

Dès la première génération, le 3008 a été pour Peugeot un succès absolu, qui a même pris par surprise le constructeur lui-même. La seconde génération n’a fait qu’enfoncer le clou, grâce à un design plein de caractère, une ambiance à bord unique, et un agrément de conduite typique de la marque. Dans un paysage automobile qui a beaucoup changé en assez peu de temps, le nouveau 3008 semble avoir réussi à conserver son équilibre entre plaisir, aura « prémiumisante » qui évite tout de même de trop taper dans les prix, qualité et sex-appeal. Ajoutons que la façon dont le marché a évolué ces derniers moins montre que Stellantis a peut-être bien choisi la bonne piste, en développant des modèles multi-énergie, plutôt que deux lignes de modèles distinct (électrique d’un côté, thermique de l’autre), dont une aurait forcément fini par ne pas être rentable. Tout cela pour dire que nous ne voyons aucune raison pour que le 3008 cesse d’être le best-seller qu’il est depuis ses débuts.