4. Premières tendances fiabilité et bilan
Il n'a que huit mois, le dernier né d'Alfa. Il est donc bien difficile de juger de sa fiabilité véritable. C'est pourquoi nous nous contentons de vous faire part des "premières tendances".
Ainsi, comme pour la Giulia, qui lui prête sa base technique, le Stelvio ne rencontre que très peu de soucis de jeunesse. Les remarques qui reviennent le plus souvent concernent la qualité de finition (assemblages) ainsi que la piètre définition de la caméra de recul. Mais cela ne peut être assimilé à un souci de fiabilité. Sporadiquement, peuvent survenir des bizarreries de capteurs de proximité (qui empêchent de faire autre chose), de climatisation qui devient inopérante, mais cela reste des aléas isolés. Globalement, les propriétaires en sont satisfaits à ce jour.
Les défauts de jeunesse ne sont donc pas un argument qui entraînerait une contre-indication à l'achat d'une seconde main.
LE BILAN
Il est réjouissant à conduire, et fait palpiter le cœur des amateurs de conduite dynamique. C'est en effet un SUV qui se conduit comme une berline. Il est certes cher en neuf, mais pas plus (voir moins) que ses concurrents directs. Et en occasion, il décote de plus relativement vite pour un modèle premium. Étonnant presque, lorsque l'on voit que la berline Giulia, pourtant une carrosserie moins à la mode que celle des SUV, décote moins vite. Cela peut signifier deux choses : que les délais de livraison d'un neuf sont courts, ce qui n'encourage pas à laisser hauts les prix de ces premières secondes mains, ou bien que le modèle ne sera pas vraiment une star de l'occasion. Dans les deux cas, c'est tout bénéfice pour les acheteurs potentiels. Pas de défauts de jeunesse récurrents à signaler, du coup, on peut d'ores et déjà s'intéresser au Stelvio en seconde main, sans attendre qu'il perde encore plus de valeur.
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