Présentation - Lotus Emeya : 2e opus électrique.
Lotus continue d'électrifier sa gamme. Après le SUV Eletre, voici maintenant la berline. C'est à l'occasion de l'inauguration de la nouvelle concession de la marque au cœur de Paris que nous avons pu approcher cette nouvelle berline coupé, censée faire de l'ombre aux Porsche Taycan, Audi e-Tron-GT et Tesla Model S Plaid.
Conformément à son plan de développement dévoilé en 2018 et dénommé "Plan 2028", Lotus continue de se transformer. Ainsi, à cette date, le "petit" constructeur de voiture sportive devra être devenu un acteur mondial du luxe. Pour réussir ce challenge ambitieux, la marque anglaise rachetée par le chinois Geely mise sur l'électrique avec un agrandissement de sa gamme, mais aussi la multiplication des points de vente à l'image de celui qui vient d'être inauguré à Paris à quelques encablures des Champs-Élysées. Et les débuts de cette nouvelle période sont encourageants car après les 1 500 exemplaires écoulés il y a quelques années, Lotus en a déjà vendu 17 000 sur les premiers mois de l'année dont 2 200 Emira, le coupé 100 % thermique. Des chiffres jamais atteints jusqu'à aujourd'hui.
Pour obtenir cette croissance, Lotus mise sur sa gamme "lifestyle" composée pour l'instant du SUV Eletre et de cette berline coupé dénommé Emeya. Mais ce n'est pas fini puisqu’arriveront prochainement un SUV coupé mais aussi vers 2028 deux coupés 100 % électriques. En attendant ce nouveau plan produit, intéressons-nous aujourd'hui à l'Emeya.
Développée à partir de la même plateforme que l'Eletre, cette berline affiche des lignes nettement plus conventionnelles, moins en rupture en tous les cas que celles du SUV.
Plus réussies, elles font la part belle à l'aérodynamisme. L'Emeya se caractérise ainsi par un capot très court, des lignes très fluides, une custode arrière atypique avec une sorte de virgule et beaucoup d'éléments actifs afin d'améliorer l'efficience. En matière de dimensions, cette berline est imposante puisqu'elle mesure aux environs de 5,10 m de long et bénéficie d'un empattement plus conséquent que celui de l'Eletre puisqu'il atteint 3,07 m.
Disponible en 4 ou 5 places, l'Emeya propose une habitabilité arrière digne d'une limousine, notamment pour l'espace aux jambes. En revanche, le coffre dont le volume est encore confidentiel, nous semble petit pour la catégorie, même s'il est secondé par un autre implanté à l'avant.
Sans surprise, la planche de bord est très proche de celle de l'Eletre. Les passagers avant auront face à eux deux petits écrans. Le conducteur profitera pour sa part d'un très grand affichage tête haute en réalité augmentée mais aussi d'un écran multimédia horizontal de 15 pouces. La présentation est très agréable et la qualité au rendez-vous avec par exemple du cuir, de l'alcantara ou même du carbone, tout cela de série.
Les rétroviseurs caméras avec écran dans les portières, les jantes 22 pouces avec freinage carbone céramique font partie des options de cette Emeya.
L'équipement peut être bien évidemment personnalisé grâce aux nombreuses options. Parmi elles, figurent le freinage carbone/céramique, les jantes 22 pouces, les éléments carbone sur la carrosserie, les rétroviseurs caméra ou l'ouverture électrique des portes.
Sur le plan technique, l'Emeya a été élaborée à partir de « l’Electric Premium Architecture » comme l’Eletre (et le futur SUV plus compact rival du Porsche Macan). Elle utilise des batteries légèrement moins grosses que le SUV précédemment essayé par nos soins : au lieu de 109 kWh nets, Lotus annonce en effet une capacité de 102 kWh. Pour l’instant, le constructeur anglais ne détaille pas sa gamme de motorisations mais on devrait retrouver une configuration avec un bloc installé sur chacun des trains roulants et une puissance maximale qui atteindra « 905 chevaux » (et 985 Nm) sur la version haute, exactement comme pour l’Eletre. Cette dernière abattra le 0 à 100 km/h en 2,78 secondes avec une vitesse de pointe de 256 km/h. Pour ce qui est de la recharge, cette Emeya est capable de se recharger avec une puissance maximale de 350 kW en courant continu. De quoi passer de 10 à 80 % en 18 min.
Sur le plan de la tenue de route, l'Emeya disposera d'une suspension automatique capable de rabaisser automatiquement la hauteur de caisse selon la vitesse et d'un imposant aileron arrière réglable sur trois niveaux, capable de générer plus de 215 kg d'appui au maximum.
L'Emeya sera commercialisée au premier trimestre 2024. Les tarifs ne sont pas encore connus pour l'instant. Ils devraient toutefois se situer aux environs des 100 000 €.
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