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PSA perquisitionné sur plusieurs de ses sites

La DGCCRF avait déjà perquisitionné les locaux parisiens de Renault en début d'année suite au début de l'enquête de la Commission Royal, qui a depuis rendu son verdict. Jeudi dernier, c'était au tour de PSA de recevoir la "visite" de cette même répression des fraudes. Le groupe français se dit toutefois très confiant, et il a de bonnes raisons.

PSA perquisitionné sur plusieurs de ses sites

La commission "Royal" mandatée par la ministre de l'Ecologie poursuit petit à petit la publication de ses résultats et après une seconde salve au mois d'avril, il semble de plus en plus clair que des disparités fortes existent entre les constructeurs automobiles. Certains sont donc plutôt bons dans le traitement des oxydes d'azote tandis que d'autres, comme Renault et Opel, ont du retard, mais en sont conscients et ont déjà annoncé des travaux de rectification.

 

PSA ne faisait pas spécialement partie des mauvais élèves, notamment grâce à la présence fréquente sur ses modèles de la réduction catalytique sélective "SCR" qui permet de traiter efficacement ces NOx. PSA a tout de même eu la surprise de recevoir la visite de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui a perquisitionné les sites de Saint-Ouen (93), Vélizy (78), La Garenne-Colombes (92), Carrières-sous-Poissy (78) mais aussi Belchamps, où sont mis au point et testés les moteurs avec les équipementiers.

 

PSA perquisitionné mais confiant

Le groupe français peut cependant être relativement confiant puisque son système SCR lui donne un petit avantage sur bon nombre de concurrents, qui n'utilisent qu'un "simple" traitement avancé dit "piège à NOx", bien moins efficace (mais aussi moins coûteux...).

D'ailleurs, PSA avait pris les devants récemment en organisant lui-même des tests reprenant la base du protocole "RDE", qui sera mis en place dans le prochain cycle d'homologation. PSA a donc voulu jouer cartes sur table d'entrée de jeu, et il serait très surprenant de voir l'industriel français être pointé du doigt par le gouvernement au même titre que Renault a pu l'être en début d'année.

 

Le titre en bourse de PSA a malgré tout significativement baissé vendredi à un peu plus de - 3 % en bourse après l'annonce de ces perquisitions. 

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