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Qu'apporte cette nouvelle réglementation automobile mise en œuvre dès ce 7 juillet 2024 ?

Dans Economie / Politique / Industrie

Julien Bertaux

Dès le 7 juillet prochain, nos autos vont sensiblement évoluer sans pour autant que cela saute aux yeux. En cause, la nouvelle réglementation GSR2 qui impose de nouveaux équipements de sécurité.

Qu'apporte cette nouvelle réglementation automobile mise en œuvre dès ce 7 juillet 2024 ?

Elle se nomme Global Safety Regulation 2 (GSR2), entre en vigueur dès ce dimanche 7 juillet, et apporte de nombreux changements au sein de nos autos en touchant plusieurs aspects.

Introduite le 7 juillet 2022 pour les nouveaux véhicules homologués, elle s’applique désormais à tous les modèles vendus en Europe, en attendant un troisième volet prévu le 7 juillet 2026. Les évolutions apportées sont si importantes que plusieurs modèles quittent le catalogue des constructeurs. En effet, les évolutions nécessaires demandent trop d’investissements, comme au niveau de l’architecture électronique par exemple.

C’est ainsi que les Porsche Macan, Renault Zoé et Twingo, Suzuki Ignis ou encore Toyota GR86 partent à la retraite. L’Alpine A110 a droit à un sursis, à condition que sa production ne dépasse pas 1 500 exemplaires par an. La berlinette va donc se faire encore plus rare…

Le but de cette réglementation européenne est d’améliorer la sécurité routière, et donc celle de nos autos. C’est ainsi que l’on voit apparaître des équipements, déjà bien connus pour certains, à bord de toutes les voitures neuves :

  • Allumage automatique des feux de détresse
  • Alerte de perte d’attention
  • Alerte de survitesse
  • Aide au maintien dans la voie
  • Adaptation intelligente de la vitesse
  • Détection d’obstacle en marche arrière
  • Freinage d’urgence automatique

Enregistreur de données et lutte contre la cyberattaque

Qu'apporte cette nouvelle réglementation automobile mise en œuvre dès ce 7 juillet 2024 ?

 

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Si le souci d’une sécurité accrue est légitime, certaines alertes peuvent vite devenir agaçantes au quotidien, à l’image de l’alerte de survitesse. Néanmoins, la réglementation prévoit d’avoir la possibilité d’en désactiver certaines. Mais la façon de le faire dépend d’un constructeur à l’autre. Si Renault a eu l’intelligence de regrouper ces fonctions sur une seule commande (avec programmation au préalable dans l’ordinateur de bord), ce n’est pas le cas chez Toyota par exemple. Il est nécessaire de "décocher" les alertes une par une, et surtout après chaque démarrage.

Un nouvel équipement pose question, l’enregistreur de données. Pourtant, ce dernier n’est utilisé que dans le cadre d’un accident puisqu’il contient des données telles que la décélération ou la vitesse du véhicule au moment de l’impact. Les détails du véhicule, les données de positionnement, les informations du conducteur, la date et l’heure de l’événement sont exclus. Il s’agit d’une mémoire « volatile » ou écrasée selon une stratégie d’enregistrement.

Cette norme GSR2 contient aussi un volet sur la structure même de l’auto puisque les crash-tests latéraux deviennent plus sévères notamment au niveau des ouvrants et des charnières de porte.

À noter également que les autos doivent être mieux armées contre les cyberattaques. C’est-à-dire qu’il est exigé que chaque constructeur puisse identifier, répondre et corriger n’importe quelle cyberattaque. Une mesure bienvenue dans un univers automobile de plus en plus connectée. Enfin, toutes les voitures doivent être prédisposées pour une installation d’un éthylomètre antidémarrage.

Grâce à toutes ces nouvelles mesures et les prochaines à venir, l’Union européenne espère éviter 25 000 décès d’ici 2038 et réduire la gravité des blessures.

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