Quelle Dacia Sandero (restylée) choisir ?
La citadine roumaine Dacia Sandero a bénéficié l’an dernier d’un petit lifting. Une manière de la rendre encore plus séduisante et plus attractive. Tout en conservant un tarif discount, elle renforce son offre d’équipement et se dote d’un nouveau bloc-moteur essence. Toutes ces modifications sont l’occasion d’analyser une nouvelle fois en détail la Dacia Sandero dans un guide d'achat.
La Dacia Sandero est une star dans le paysage automobile français. Elle est classée à la sixième place des meilleures ventes dans notre pays. Un résultat tout à fait justifié, car, l’auto est plaisante à regarder et à conduire et dispose d’un très bel atout : son prix !
La nouvelle Sandero restylée s'affiche avec de nouveaux boucliers, des feux de jours à LED, une calandre remaniée et des feux arrière modifiés. À noter que les boucliers sont peints dès la version de base et que la finition Ambiance se dote de série d'antibrouillards. De plus, les enjoliveurs Flexwheel qui sont ajourés, montés sur des jantes ajourées également donnent l’impression de disposer de jantes alu, alors qu’il ne s’agit que de simples jantes en tôle.
Derrière la porte…
À l'intérieur, il y a aussi des changements avec un positionnement des commandes de lève-vitres dans les panneaux de portes, le volant a été redessiné et dispose désormais de quatre branches. De nouveaux rangements apparaissent, comme la poche de rangement de téléphone sur le côté du siège passager, le filet sur le flanc de la console… Les passagers de la banquette arrière disposent désormais d’une prise 12 volts et de nouveaux équipements font leur apparition comme en option la caméra de recul, ou encore l’aide au démarrage en côte (de série). Enfin, l’on gagne aussi en qualité perçue sans pour autant que la Sandero ne devienne haut de gamme. Elle reste dans le clan des voitures à tarif attractif et la moquette n'est pas très épaisse, il y a une multitude de plastiques durs…
De l'inédit dans le compartiment moteur
Ce positionnement ''low cost'' mis à part, la Dacia Sandero reste une bonne auto avec comme principaux atouts : un confort de roulement correct, une belle habitabilité et un grand coffre compte tenu de son gabarit réduit. Sous le capot on trouve les habituels blocs 0.9 TCe de 90 ch en essence et 1.5 dCi de 75 et 90 ch en Diesel. Mais il y a aussi de l'inédit avec un trois cylindres 1.0 SCe de 75 ch en remplacement du vieux bloc 1.2 16 V de 75 ch qui affichait un bel âge : vingt ans ! Plus moderne, ce moteur SCe (sans turbo) n'est pas pour autant un foudre de guerre et il conviendra de le réserver à la ville plutôt qu'aux grands déplacements sur autoroute. Quant à la boîte pilotée Easy-R, elle toujours disponible avec les blocs 0.9 TCe de 90 ch et 1.5 dCi de 90 ch. Elle n'est, hélas, pas assez performante (montée des rapports manquant de rapidité) pour garantir un bel agrément de conduite.
Au quotidien
Facile à vivre, la Dacia Sandero ne s'embarrasse pas d'équipements high-tech. Une simple télécommande (à partir du deuxième niveau de finition Ambiance) pour ouvrir les portes et l'on accède à un habitacle spacieux et confortable. Facile de trouver une bonne position de conduite, le siège et le volant sont réglables en hauteur (à partir d'Ambiance), et les commandes tombent rapidement sous la main. Les lève-vitres sont désormais dans les contreportes, le volant à quatre branches est plus agréable au toucher. Au centre du tableau de bord, trône un bel écran tactile Media Nav Evolution (disponible en option avec Ambiance et Lauréate ou de série avec Stepway) qui vous facilitera les trajets pour peu que vous choisissiez la cartographie Europe de l'Ouest (en option à 100 € ou de série avec Stepway). Sans être luxueux, l'habitacle a profité du restylage et la qualité perçue s'améliore. On peut même opter pour une sellerie en cuir, moyennant 600 € de plus avec les finitions Lauréate et Stepway. Les occupants de l'auto sont à l'aise, que ce soit à l'avant comme à l'arrière, et leurs bagages trouveront tout naturellement place dans le coffre de 320 litres.
Sur la route
À l'exception du bloc d'entrée de gamme (SCe de 75 ch), les autres motorisations offrent une belle polyvalence. Avec les blocs TCe de 90 ch et dCi de 75 et 90 ch, la Dacia Sandero sera autant à son aise sur les parcours urbains que sur l'autoroute. La suspension est confortable même avec les roues de 16 pouces et l'amortissement assez ferme. Ne cherchez pas à la brutaliser, la Dacia Sandero s'apprécie mieux en conduite tranquille, car sa base technique est plus sécurisante que sportive. À noter qu'avec la version baroudeuse Stepway, la garde au sol surélevée de 40 mm accentue les mouvements de caisse sans pour autant mettre à mal la sécurité. L'insonorisation est correcte et les bruits d'air parasites bien maîtrisés. Avec cette même ''Stepway'', on pourra s'aventurer hors bitume, à condition toutefois de ne pas en ''rajouter'' au risque de se retrouver bloqué dans la boue, la Dacia Sandero n'est qu'une simple deux roues motrices.
Parlons prix
Là où la Dacia Sandero diffère le plus des autres citadines du marché, c'est en ce qui concerne son tarif. Proposer une vraie citadine à partir de 7 990 €, c'est exceptionnel. Si l'on ne vous conseille pas l'achat de la version de base, pas assez équipée, une version Stepway (qui est la finition la plus huppée) se négocie à moins de 13 000 €, soit au tarif d'une Renault Clio d'entrée de gamme. Imbattable !
La Dacia Sandero (restylée) en dix points
- Citadine, cinq portes, cinq places
- L x h x l (en m.) : 4,06 x 1,74 x 1,52
- Diamètre de braquage : 10,7 mètres
- Volume de coffre : 320 litres
- Volume de coffre maxi : 1200 litres
- Moteurs essence : 1.0 SCe de 75 ch, 0.9 TCe de 90 ch
- Moteurs Diesel : 1.5 dCi de 75 ch, 1.5 dCi de 90 ch
- Boîte Easy-R disponible avec TCe 90 ch et dCi 90 ch
- Quatre finitions : Sandero, Ambiance, Lauréate, Stepway
- Prix : à partir de 7 990 € (Diesel : à partir de 11 350 €)
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