Qui de Peugeot ou Renault terminera l’année en tête ?
Le match pour connaître le nom du constructeur le plus vendu en France sur le marché des entreprises apparaît comme une appétente petite gourmandise dans l'incroyable frugalité du marché BtoB.
En novembre, les immatriculations sur le marché des flottes ont chuté de 15,3 % (41 612 unités). Sur les onze premiers mois le marché affiche un repli de 8,4 % (446 817 immatriculations). De ce bien maigre menu, rien ne donne à saliver, si ce n’est un appétant petit plat franco-français : qui de Peugeot ou Renault terminera l’année en tête des ventes ?
On refait le match
Les deux constructeurs français se disputent le leadership sur le marché des voitures particulières en entreprises. Fin novembre, la marque au losange dispose d’une toute petite longueur d’avance (860 voitures) sur son concurrent Peugeot. Et la dynamique produit semble de son côté. R5, Mégane-E, Symbioz, Scenic E-Tech, Rafale, le constructeur de Boulogne-Billancourt dispose d’un catalogue nouveauté fourni, à même de répondre à toutes les exigences des entreprises. De quoi laisser entrevoir la possibilité de conserver son titre de n° 1 du VP sur le marché du B2B. La marque au lion a beau sortir ses griffes commerciales (e-3008 et e-5008). Renault devance Peugeot d'un cheveu sur le B2B. La Clio de Renault, en tête des ventes de voitures neuves au mois de novembre 2024, risque bien de conserver sa place de leader sur l’année devant sa rivale, la Peugeot 208.
Plus de suspens sur le VUL
Sur le marché des utilitaires légers, de janvier à novembre 2024, les modèles Renault Master III et Trafic trustent les deux premières places du podium devant le Peugeot Partner. Malgré tout les marques du groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, Opel et Fiat) tiennent la dragée haute au couple Renault-Dacia. Tout en haut du hit-parade des ventes de véhicules utilitaires légers neufs en France, la marque Renault occupe les deux premières places du classement depuis le 1er janvier dernier. Reste à savoir si la marque au losange fera ou non le grand chelem VP + VUL ? Ce qui serait une bien maigre consolation dans un marché en berne. Les ventes des VUL ont baissé de 14,8 % en novembre sur le canal B2B, avec à peine 22 178 immatriculations. Sur les onze premiers mois les ventes restent dans le vert. Sera-ce encore le cas d’ici à la fin de l'année ?
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