Route de nuit - Musée Enzo Ferrari : les jalons de l’innovation
Le Musée Enzo Ferrari à Modène vient d’inaugurer sa nouvelle exposition qui restera en place toute l’année.
Ferrari donne l’impression de tourner en rond. La nouvelle exposition qui est proposée au Musée Enzo Ferrari à Modène a un parfum de déjà-vu. Ouverte depuis le 28 février dernier elle est en place jusqu’au 17 février 2024.
Ce musée a été inauguré le 9 mars 2012, trois ans après la mort de l’architecte qui l’avait conçu : le Tchèque Jan Kaplický. Il était le créateur dans les années 1980 de Future Systems, un groupe d’architectes basé à Londres. Depuis son ouverture, le « MEF » s’efforce de montrer toutes les facettes de Ferrari. Le problème, c’est que les commissaires imaginent qui font toujours appel au même panel de voitures venant soir de la collection du constructeur soit des prêts des collectionneurs.
À l’origine du musée, une simple et longue bâtisse de brique à toit de tuile, aussi haute que large et flanquée d’une austère maison d’habitation à deux niveaux. Elle date des années 1830 et doit son aspect rustique à la tradition agricole de l’Émilie-Romagne. Enzo Ferrari y est né en 1898.
Le vaste plateau où sont présentés les joyaux est en pente douce. Le visiteur, encapsulé entre le plafond et le plancher à une échelle inhabituelle et dans une luminosité rassurante, se sent en état d’apesanteur avec une déroutante liberté de déambuler dans une chronologie abolie.
La nouvelle exposition a pour thème les « Game changers », les modèles qui ont changé les règles du jeu, qui ont symbolisé une innovation marquante dans l’histoire de la technologie et du style. Le panorama balaye les soixante-quinze ans d’histoire qui s’étend de la première Ferrari 125 S de 1947 (une réplique) jusqu’à la toute nouvelle Purosangue, le SUV de grand tourisme.
La Ferrari 166 MM de 1948 est en bonne place grâce à sa superbe carrosserie de barquette dessinée et réalisée par la Carrozzeria Touring. Pour illustrer les technologies de pointe, une 500 F2 et la F1-89. La 288 GTO a ouvert la voie aux supercars modernes en 1984 tandis que la Berlinetta Boxer démarre la lignée des GT à moteur central. La FXX représente l’engagement de Ferrari pour les gentlemen drivers avec une voiture très exclusive qui ne peut pas rouler sur route ouverte… mais qui n’est pas non plus homologuée pour les épreuves internationales !
On peut y voir aussi des modèles plus conventionnels comme la 250 GT en cabriolet ou en coupé 2+2.
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